Life never waits [Libre]

Le soleil était maintenant levé depuis plusieurs heures, mais je ne m'en souvenais pas du tout, en faite je ne me souvenais de pas grand chose, j'aurais bien été incapable de déterminé depuis combien de temps j'avais fuis le bord de cette route, depuis combien de temps de n'avait pas mangé ou tout simplement depuis combien de temps je n'avais pas réussis à fermer l'œil. D'ailleurs je me demandais comment je pouvais bien être encore en vie, je ne savais pas me défendre, enfin je ne cherchais pas à me défendre j'étais comme un lapin, je me cachais au moindre danger, mais je savais aussi qu'au moindre phare je me figerais au milieu de la route laissant la mort me percuter de plein fouet. J'étais dans une petite ville ça je le savais, j'avais élue domicile dans une petite maison à sa périphérie, je n'aimais pas spécialement entrer plus loin, car alors il y avait plus de risque, plus de monstre et ça je n'étais pas prête à les affronter. Pourtant la faim pouvait causer un problème bien plus grand qu'un rôdeur à certains moment et c'est ce qui m'avait pousser à quitter mon abri, à aller dans les rues et là maintenant je le regrettais amèrement. Je courais, je courais depuis trop longtemps, je n'en avais plus l'habitude et le point de côté ainsi que mes poumons en feu me prouvais bien que bientôt j'allais m'écrouler et alors ils allaient m'arracher la peau pour se nourrir de moi. L'idée de la souffrance que cela allait engendrer m'aida à accélérer la cadence, m'ouvrit aussi les yeux sur cette cabine téléphonique qui n'attendait que moi. Mes talons cognaient le macadam et je sentais chaque secousse ébranler mon corps, tout comme le bruit semblait se répercuter dans les rues. J'entrais haletante dans la cabine, la refermait derrière moi alors que déjà ils étaient là, s'agglutinant autour cherchant une ouverture pour arriver jusqu'à moi, je m'assit sur le sol, bloquant la porte avec mes pieds, mais là encore je savais que je ne tiendrais pas longtemps.

J'étais allongé sur le sol, mes jambes tremblante bloquant la seule issue et me gardant encore quelques instants en vie. Je sentais les larmes couler le long de mes joues alors que des sanglots hystérique déchirait ma poitrine, j'avais envie de hurler, d'ailleurs, peut être quand sans m'en rendre compte j'hurlais de peur en voyant leur dent claquer contre la vitre de la cabine et leur doigt avide s'arracher les ongles en cherchant à entrer. D'ailleurs, ils commençaient à y parvenir, la porte s'entrouvrait dangereusement et mes jambes tremblaient de plus en plus. J'allais mourir s'était une fatalité et pendant un seconde j'en voulus à l'homme qui m'avait sauvé il y a si longtemps au bord de cette route, sans lui je serais morte étranglé, pas très agréable certes, mais surement moins douloureux que d'être dévorée vivante. Je ne compris pas tout de suite ce qui se passait, un bruit aigue fendit l'air, les infectés semblant disparaitre comme par magie  et la pression sur la porte disparaitre petit  à petit. Je restais immobile, essayant de voir à travers la crasse, mais rien, enfin pendant un petit moment car mon cœur manqua un battement quand un homme gigantesque s'approcha finalement de ma cachette. J'avalais difficilement ma salive, mais ne bougeait pas d'un pouce, même si avec sa carrure, il n'aurait aucun mal à me sortir de là s'il le voulait vraiment. ❝N'approcher pas ! ❞ Depuis quand n'ai je pas parlé, longtemps il semblerait car ma voix n'ai qu'un filet, ma gorge me brûle et je dois tousser pour me l'éclaircir. ❝J'ai une arme n'approchez pas ... ❞ En voilà un gros mensonge, d'ailleurs la peur transparait trop dans ma voix pour être convaincante, maintenant je n'ai plus qu'à espérer que cet homme ne me fasse pas plus de mal que les rôdeurs n'en aurait fait.