Sujet: Life is a chess game [Marcus] Dim 11 Oct - 13:01
Tant qu’un homme n’a pas découvert quelque chose pour lequel il serait prêt à mourir, il n’est pas à même de vivre. ••• Je me tenais devant la porte de la maison que les Rhodes avaient prises quand ils étaient sortis de la quarantaine, j'étais devant depuis plusieurs minutes déjà et j'étais incapable de frapper. J'avais une nouvelle, une de celle que l'on a pas envie d'annoncer et pourtant je ne pouvais me permettre que se soit quelqu'un d'autre qui viennent leur en parler. Après tout rien n'était sur, il me fallait leur confirmation, mais rien que l'idée que pendant un moment ... Je respirais profondément, j'avais l'habitude de faire ça, je l'avais fait des centaines de fois, pourtant, aujourd'hui les choses étaient différentes. Finalement je toquais, je frappais en espérant que Savannah ne soit pas là, que Marcus soit à l'extérieur et que leur fille soit occupé ailleurs. Le silence dans la maison me fit un moment espérer qu'effectivement il n'y avait personne. Seulement alors que je commençais à me détendre, la porte s'ouvrit sur le chef de famille et pendant ce qui me sembla une éternité, nous restâmes face à face à nous fixer en silence. Marcus, bonjour, comment allez vous ? J'aimais bien cet homme qui était totalement dévouée à sa famille, il me faisait un peu penser à mon propre père qui n'avait vécu sa propre vie que pour notre bonheur à nous. Je respirais profondément, je tortillais mes mains, non vraiment annoncer ce genre de choses allaient être très difficile. Je peux entrer ?
Sujet: Re: Life is a chess game [Marcus] Lun 12 Oct - 22:17
Life is a chess game
Ft. Cassiopé O'Hara
Je suis seul a la maison aujourd'hui, enfin maison. Un bien grand mot, bien qu'on y soit depuis quelques temps désormais, on ne peut pas dire que ce soit "chez nous" encore. Non nous avons trop perdu, pas d'objets personnels, un seul de nos enfants ... . On est loin de notre petit nid douillé que nous avions réussi a créer. Mais au moins avons-nous un toit et sommes-nous dans un lieu sûr. Je n'aime pas perdre de vue ce qu'il reste de ma famille mais aujourd'hui Savannah a emmené Astrid à un nouveau cours de self-défense qu'elle organise. J'avais souhaité venir pour observer mais ma femme m'a convaincu de ne pas aller perturber ma petite chérie. Elle n'a pas tord, je serais du genre a aller la bichonner au moindre petit bleu. Alors j'ai pris mon mal en patience et je fais les cent pas dans la maison. Je suis tiré de mon manège par quelqu'un qui frappe a ma porte. Pourtant les filles ne sont pas censées revenir si tôt, et même pourquoi frapperaient-elles? Elles ont les clefs. Je traîne donc les pieds jusqu'à l'entrée. J'ouvre la porte et tombe sur Cassiopée O'Hara, elle fait parti de ceux qui dirigent la ville.
Oh bonjour Cassiopé, bien entendu entrez je vous sers quelque chose? Sinon et bien, on fait allez, comme tout le monde on essaie de tenir le coup comme on peut.
Je la laisse entrer et la fait entrer dans la cuisine où elle semble chercher du regard des détails. peut être des signes de personnalisation. Elle va pouvoir chercher longtemps. Cependant je me demande quand même ce qu'elle vient faire là. Et je ne pense pas que ce soit pour venir tenir causette ou même voir comment nous nous sommes installés. Je soupire et la regarde droit dans les yeux.
Nous sommes installés au mieux que possible ne vous inquiétez pas. Cependant quel est l'objet de votre visite? Je vous vois mal aller de maison en maison demander a chaque habitant si tout vas bien, alors ne tournez pas autour du pot allez y.
(c) Clary
Cassiopée O'Hara
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Sujet: Re: Life is a chess game [Marcus] Sam 17 Oct - 13:45
Tant qu’un homme n’a pas découvert quelque chose pour lequel il serait prêt à mourir, il n’est pas à même de vivre. ••• L'échange des banalités sonnait faux à mes oreilles, je le laissais me guider jusqu'à la cuisine, je tente de repousser le moment où je devrais annoncer l'inévitable à l'homme qui se tient devant moi qui ne vit que pour retrouver ces fils et à qui je vais peut être donner un premier coup. D'ailleurs j'avais oublié qu'il était un ancien flic, il comprend rapidement que je ne suis pas ici pour une visite de courtoisie, mais que je suis ici pour une raison précise. Je me mordille la lèvre, respire profondément, cherche un long moment mes mots. J'oubliais que vous aviez été flic ... avant. Je ris bêtement, cet avant était il y a si peu de temps et pourtant quand je repense à ma vie avant l'épidémie, j'ai l'impression que cela remonte à des dizaines d'années auparavant. Je relève les yeux vers lui, peut être la première fois que je le regarde directement depuis que je suis arrivée. Il me regarde étrangement et je comprend aussi que sa patience n'est pas illimité et que si je ne crache pas le morceau rapidement, il risque par finir par me faire parler. Ok Je remet une mèche de cheveux derrière mon oreille, ils ne sont plus très bien coiffé, mais je n'y fais même plus attention, aujourd'hui le physique est passé au secondaire.
Je pose mes mains sur le comptoir pour les empêcher de trembler, je me redresse autant que je peux pour me donner une certaine constance, en faite, même si l'avant me parait si loin, c'est presque tout naturellement que je me positionne comme quand il me fallait annoncer des épidémies, des morts, des horreurs aux gens. Droite, digne, confiante, je respire et me lance enfin, d'une vois qui se veux calme et assurée. Il y a quinze jours, peu de temps après que vous soyez partis en mission, une autre expédition à été mené dans la direction de Sacramento. Une très longue mission, le but était d'écumer les villes les plus proche et de ramener des vivres et des armes. J'avalais ma salive et me souvenait parfaitement avoir du batailler avec la fille des Rhodes pour qu'elle ne participe pas à cette mission. Elle m'en avait voulu un temps de m'y être opposé, puis finalement les choses étaient revenu à la normale. La mission avait pour but aussi de chercher d'éventuel survivant et de les ramener. Lentement je glissais la main dans ma poche et en tirait une photo, elle était abimée, elle était tâchée de sang, mais ils étaient facilement reconnaissable, une famille souriante et heureuse qui se tenait devant l'objectif. Je posais la photographie retourner, je voulais qu'il me laisse finir avant d'exploser, lentement je la glissais vers lui. Au retour, ils ont abattus un infecté, la photo dépassait de sa poche et ... ils ont décidé de le ramener ... pour vous Je sentais mes yeux s'humidifier alors que je lui annonçais la possible mort d'une de ces fils, je me mordis fortement la lèvre pour ne pas pleurer, je n'en avais pas le droit, je devais me montrer forte pour lui et sa famille.
Sujet: Re: Life is a chess game [Marcus] Sam 17 Oct - 20:24
Life is a chess game
Ft. Cassiopé O'Hara
Après avoir fait comprendre à Cassiopé que j'ai vu clair dans son jeu, qu'elle est là pour une bonne raison, je vois son embarras clairement. Une petite voix monte en moi, quelque chose ne va pas, et c’est forcement en rapport avec moi, mon estomac se noue. Je cesse tout ce que je fais, immobile, attentif. Cassiopé retarde le moment de son annonce en parlant de mon passé de policier mais je ne la presse pas plus, elle y arrive, pas besoin de la brusquer. Elle arrive finalement dans le vif du sujet. J'avais en effet entendu parlé de cette expédition, failli la rejoindre même, mais ça m'aurait séparé trop longtemps de ma femme et de ma fille alors j'étais resté a Crysal Bay. Je la laisse terminer son explication lorsque viens la raison évidente de sa gêne. Mon cœur semble sortir de ma poitrine alors que je tends une main tremblante vers la photo. Je ferme mon poing en la voyant. Une photo de famille, la mienne bien sûr, prise durant des vacances il y a deux ans environ. J'avais déjà du tuer moi même Arthur, et le revoir sur cette photo me fend le cœur, et voilà maintenant que Allan ou Artigan est peut être mort. Je serre les dents et plante mon regard dans celui de Cassiopé, qui ne semble pas dans un meilleur état que moi. Ma voix et rauque et tremblante alors que je prend la parole.
Donc ils ont la cadavre ... Cassiopé je veux le voir, je veux être sûr ... et savoir ... qui est ... mort ... . Emmenez-y moi.
Heureusement que Savannah et Astrid ne sont pas là, je remercie le ciel qu'elles aient toute les deux étés à ce cours. Elles auraient aussi voulu voir le cadavre, et elles auraient étés encore plus abattues. Non c'est à moi de me charger de ça, et si c'est bien un de nos fils qui est mort, je devrai aussi décider si je leur retire ou non l'espoir qu'elles ont de le revoir. Un nombre incalculables de questions m'assaillent de toutes part alors que je griffonne à la vas vite un mot disant que je suis sorti avant d’emboîter le pas de Cassiopé. Sur le trajet je ne peux m’empêcher de poser tout un tas de questions idiotes.
Vous avez vu le cadavre? Est-e que c'est bien un de mes fils? Etes-vous sure? La photo est-elle vraie?
(c) Clary
Cassiopée O'Hara
+ TES MESSAGES : 119 + ICI DEPUIS LE : 04/10/2015
Sujet: Re: Life is a chess game [Marcus] Ven 6 Nov - 9:37
Tant qu’un homme n’a pas découvert quelque chose pour lequel il serait prêt à mourir, il n’est pas à même de vivre. ••• Je respire à peine alors que je viens peut être de lui annoncer l'une des choses les plus terrible au monde, la perte de son enfant. J'attends anxieusement sa réaction car je sais très bien que lors de ces annonces cela peut aller du repli du soi à la colère la plus noire, je l'ai vécu de nombreuses fois et je comprend parfaitement que la perte d'un être cher puisse complétement vous détruire. Pourtant, de façade Marcus reste calme, il cligne plusieurs fois des yeux et je vois ces muscles se contracter, mais rien de plus pendant quelques minutes, je ne bouge pas, je ne dis rien, je le laisse digérer l'information et je voudrais détourner le regard du sien, mais je ne peux pas, il me fixe droit dans les yeux, peut être comme si pendant un instant il espérait que je lui cris : Poisson d'Avril. Finalement, quand il parle, je vois combien il est dévasté, sa voix est rauque, tremblante et je sens mes lèvres trembler moi-même. Il veut le voir, bien sur, je lui aurais demander, car une photo ne prouve rien, il doit en être sur de lui même car malheureusement le ... corps n'est pas en très bon état, nous n'avons pas été capable d'après la photo de le reconnaitre. Je respires profondément et hoche la tête. Bien sur ... Marcus, il ... je ... Je soupire incapable de formuler ma phrase, incapable de le mettre en garde contre ce qu'il va voir et je passe ma main sur ma bouche pour me reprendre. Suivez moi ! Je quitte le plan de travail et m'avance vers la porte où je l'attends le temps qu'il écrive un petit mot.
C'est en silence que je le guide dans les rues de la petite ville, les gens sont occupés, il n'y a personne dans les rues. C'est maintenant finis l'époque où il y avait toujours de l'animation. Nous sommes en sécurité derrière les barricades, mais personne n'a oublié le danger à l'extérieur, je ne peux pas me le permettre, du coup il est plutôt rare de voir des gens se promener, flâner ou juste être là à rien faire. Les gens cherche à se rendre utile, à s'assurer que l'on pourra continuer à survivre. Je sais aussi que trop s'inquiéter, trop s'investir peux à un moment tout faire capoter, il faut du temps pour s'amuser et je vais réellement devoir réfléchir à un moyen de détendre tout le monde. Je suis complétement perdu dans mes pensées, j'en ai presque oublié l'homme qui marche à mes côtés et qui lui à les pensées toujours fixé sur le problème actuel. Ainsi quand il prend de nouveau la parole, je sursaute, surtout que ces questions se rapproche totalement de ce dont j'ai essayer de parler dans la cuisine. Je me mordille un moment la lèvre et respire profondément en choisissant mes mots avec soin. Oui j'ai bien vu le cadavre, j'ai voulu essayer d'être sur avant de venir vous voir, mais ... je n'ai pas réussis à le reconnaitre. D'ailleurs j'espère toujours être venue le chercher pour rien, je sais que là je lui fait du mal, mais j'espère réellement que c'est juste une autre personne qui se trouve allongé là bas que l'un de ces fils. J'ai totalement confiance en l'homme qui a ... découvert la photo, il ne ferait pas ce genre de blague. Je respire profondément, nos pas nous on mener vers l'hôpital militaire, je lui ouvre la porte pour la laisser entrer. Il est ... à la morgue, personne d'autre en sait pour le moment J'avais fait en sorte que les membres de l'expédition se taisent, ils ne parleraient pas et si s'était bien l'enfant de Marcus, il lui reviendrait de prendre la décision d'en parler ou pas.
Sujet: Re: Life is a chess game [Marcus] Ven 13 Nov - 11:31
Life is a chess game
Ft. Cassiopé O'Hara
Tout en continuant mes questions inutiles et désespérées, je suis Cassiopée à travers la ville jusqu'à la morgue. Je suis énervé et en détresse et il s'en faut de peu que je n'envoie face contre le mur le gars posté à l'entrée. Au fond de moi je refuse de croire qu'il s'agisse bien d'un de mes fils, non ils sont forcement en vie quelque part. Nous entrons dans la morgue, qui mine de rien est assez grande, je me tourne vers Cassiopée, attendant qu'elle me montre où se situe le corps en question. Je me rend aussi compte de la rudesse avec la quelle je me comporte actuellement, surtout envers elle qui a pris soin de venir me prévenir en personne. Je me tourne vers Cassiopée avant d'aller plus loin.
Quoiqu'il en soit, je ... je vous remercie ... d'être venue en personne et de m'avoir informé de ça. Montrez moi le cadavre s'il vous plait.
Elle acquiesce, inquiète tout de même tandis que je retiens ma respiration, attendant le moment fatidique. Elle me désigne un corps allongé sur une table. Durant un instant je ne bouge pas de ma position, je respire plus fort, j'ai bien remarqué que le corps avait une taille similaire à celle d'Allan. Après ce moment d'hésitation je m'avance, un peu vite sous l'effet du stress, et me penche vers le cadavre. Je soulève le drap de manière a voir le visage. Un rire nerveux m'échappe ensuite, je me tourne vers Cassiopée, riant et le coeur battant la chamade.
Ce n'est pas Allan ... bon dieu ce n'est pas lui ! C'est un de ses amis, je le connais quand même il était déjà venu à la maison pour l'anniversaire d'Allan. Ils ont du voyager ensemble. Cette trouille que j'ai eu Cassiopée bon sang.
Une fois la joie passée et mon calme retrouvé, je percute enfin quelque chose d'important. Si ce gosse avait la photo de notre famille, c'est donc que Allan avait, comme je l'ai dis, voyagé avec lui. Dans ce cas il ne doit pas être très loin d'ici et peut être en danger. Je regarde Cassiopée dans les yeux, je dois y retourner, je dois aller sur les traces de mon fils.
Dites, pourriez-vous me donner tout les détails et localisation de la mission, mon fils a du traîner dans le coin. Je dois aller voir par moi même et le chercher. C'est la première piste que j'ai à son sujet, je dois l'utiliser. pouvez-vous faire ça pour moi?