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 ZEPHYR + you were my new dream

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Camélia Whitehorse
Camélia Whitehorse


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+ ICI DEPUIS LE : 23/11/2015

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MessageSujet: ZEPHYR + you were my new dream   ZEPHYR + you were my new dream EmptyJeu 3 Déc - 19:20


Zéphyr & Camélia
    you were my new dream

« Allez me lâches pas ! » Mais Cam en demandait peut-être trop à cette vieille voiture cabossée. D'ailleurs cette dernière crachotait et ne semblait plus vouloir avancé. Qu'elle lui caresse le volant n'allait absolument rien changé. Pourtant elle tenta de tourner une nouvelle fois la clef sur le contact. « S'il te plait, ma belle. » Les mots doux ne marchaient pas plus que les caresses visiblement. Camélia se décida alors à faire une chose qui aurait au moins une vertue, celle de la défouler un peu. Elle donna alors un coup sur le volant. « Stupide machine ! » L'insulter était bien mieux pour le moral, il fallait l'avouer. Mais c'était de bien courte durée. Elle poussa alors un long soupir. Elle n'avait même pas la moindre idée de où elle pouvait être.  Elle tenta de distinguer quelque chose au travers de son pare-brise. Un panneau, un peu plus haut sembler indiquer quelque chose. Elle plissa les yeux, se forçant à lire. Il était bien trop loin, mais hors de question de quitter l'habitacle de la voiture comme ça. Elle pouvait tomber sur n'importe qui -et surtout n'importe quoi- dehors. Elle parvint finalement à déchiffrer : « Cristal Bay, 10 km ». Merveilleux, absolument merveilleux. Donc, la ville la plus proche était à 10 kilomètres. 10 kilomètres qu'elle allait devoir faire à pied. Au milieu de nul part. Avec pour seul arme un satané arc et trois flèches. Bon sang, et dire qu'elle n'en avait plus trois ! Elle regarda une nouvelle fois autour d'elle, faisant le tour des vitres de la voiture. Rien de bien intéressant autour. S'il y avait eu un bâtiment, elle aurait pu au moins espérer tomber sur une voiture ou n'importe quoi qui puisse rouler. Elle détestait devoir s'arrêter comme ça à l'improviste. Mais quand il faut y aller... Elle prit une profonde inspiration et se tourna vers la banquette arrière. Son sac à dos de fortune gisait là. Elle l'attrapa et l'ouvrit, vérifiant qu'il y avait bien toute ses affaires. Pas qu'elle avait beaucoup d'effet, mais ses deux paquets de chips et sa boite haricots verts pourraient se montrer précieux très vite. Elle le glissa sur son épaule, le passant devant comme si c'était un porte bébé. Elle préférait garder son dos pour y mettre son carquois. Juste au cas où elle aurait besoin d'une de ses trois malheureuses flèches. Elle l'attrapa donc sur le siège passager avant, le glisa à sa place, avant de se saisir de son arc. Plus qu'à sortir de la voiture. « Salut le vieux tas de ferrailles. Merci pour la balade. » Elle se fit vaguement la réflexion qu'elle devait être folle à parler ainsi à une machine qui venait de rendre l'âme, qui plus est. Mais bon, de toute manière, elle n'avait personne d'autres à qui parler.

La marche se déroula sans grand incident, si ce n'est ses chaussures qui commençaient à réclamer une retraite plutôt bien méritée. Elle leur offrit d'ailleurs un petit repos quand elle tomba sur un panneau qui annonçait que la ville n'était plus qu'à deux kilomètres. Le plus dur était fait. Elle pouvait se permettre une pause. Elle se laissa tomber sur une pierre avant de sortir une gourde de son sac. Elle en avala une longue gorgée avant de la ranger. Elle se vidait tellement vite. Elle fixa un instant l'horizon, la route, imaginant tout ce qu'elle avait encore à parcourir. Elle ne savait même pas ce qui l'attendait. Avec un peu de chance, elle pourrait trouver de quoi manger et une nouvelle voiture. Et repartir après une bonne nuit de sommeil. Que faire d'autres de toute manière ? C'est là qu'un léger bruissement la tira de ses pensées, la prenant par surprise. Elle tourna la tête dans cette direction et dans le même mouvement, elle avait tiré une de ses flèches du carquois et l'encocha. Il fallait croire qu'elle avait réussi à travailler ses réflexes. Mais l'instant d'après, elle s'était figé, les yeux écarquillé alors qu'elle reconnaissait la personne qui se tenait devant elle et que l'émotion la frappait de plein fouet. « Zéphyr... » Elle était tellement perdue qu'elle en oubliait même de baisser son arc. Mais sa flèche n'était déjà plus droite et trahissait les tremblements de ses mains.
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Zéphyr Adelson
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MessageSujet: Re: ZEPHYR + you were my new dream   ZEPHYR + you were my new dream EmptyJeu 3 Déc - 22:49



❝you were my new dream ❞
Cam & Zéphyr
La vie était devenue une belle merde, nous étions tous parqué dans cette ville comme des animaux et l'extérieur n'était qu'un champ de ruine ou l'on risquais notre vie sans cesse. Je n'avais pas réellement à me plaindre, j'avais trouvé la ville dans les tout début, je n'avais pas eut à risquer ma peau pour la rejoindre, je n'avais pas eut à avoir faim, à avoir peur les nuits à l'extérieur et c'est peut être la raison pour laquelle je sortais pour approvisionner la ville en nourriture, en matériel divers et tous ce que je pouvais ramener qui pourrait être utile à notre nouvelle vie de bétail. Pour le moment pourtant je me détendais loin de tout danger, j'étais dans un lit moelleux et je me reposais allongé sur le ventre, la respiration tranquille alors qu'à mes côtés dormaient une jolie blonde dont je n'arrivais pas à retenir le prénom alors que nous avions couché ensemble à plusieurs reprise ces dernières semaines. Je me respirais tranquillement les yeux fermés et je tentais de maintenir loin de moi les pensées parasites. Ces pensées étaient surtout les prénoms de tout ceux qui avait compté dans ma vie, tout ceux qui en était cruellement absent aujourd'hui et dont j'espérais toujours l'arrivée à l'abri. Mes parents, mes amis ... elle, bien que je ne veuille plus y penser, depuis le début de l'épidémie, l'idée qu'elle soit morte me rendait malade et encore plus froid avec les femmes que je côtoyais. La blonde bougea à cet instant s'approchant de moi, s'agrippant à moi à la recherche de tendresse et de câlins, un peu brusquement je la repoussais, elle poussa un petit cris qui me montrait bien qu'elle n'appréciais pas mon attitude, mais je m'en moquais éperdument, j'avais peut être un peu honte de me servir de ces femmes de cette manière, de soulager un besoin bien humain puis de les repousser comme ça, mais voilà j'étais incapable d'offrir plus qu'un instant physique, l'émotionnel, c'était elle qui l'avait emmener avec elle quand elle avait quitté l'église. Je soupirais agacer, me retournais me fichant totalement de ma nudité et allumant une cigarette qui se trouvait sur ma table de nuit. Je ne la regardais même pas alors que je m'empoisonnait les poumons. Rentre chez toi ! J'avais parler d'un ton dur, sec, je la congédiais encore plus férocement cette fois ci que les autres fois, mais je n'y pouvais rien, d'ailleurs le regards qu'elle me lança m'apprit bien qu'elle ne comptait repartager mon lit, très bien, en voilà une bonne nouvelle. Heureusement se n'était pas la seule blonde du groupe, car voilà bien quelque chose, les blondes et les rousses je n'avais aucun problème, mais j'étais bien incapable de toucher une brune, cela aurait été trop troublant, cela m'aurait trop rappeler elle, elle hantait encore mes nuits et je ne pouvais pas faire cela.

Elle avait finis par partir, je ne lui avait pas adresser d'autre mot après ma demande de la voir s'en aller et j'avais finis par me lever. J'avais la chance d'avoir un petit appartement pour moi tout seul, la ville était assez grande et nous n'étions pas encore assez nombreux pour avoir des problèmes de place. Je réussis à me faire un café que j'avalais sans même y penser, nous avions de la chance nous ne manquions de rien, mais pour cela il nous fallait sortir chaque jours, parfois partir plusieurs jours afin de trouver des vivres. Je me douchais rapidement, m'habillais chaudement et quittait mon appartement, l'incident du matin déjà oublié tout comme le nom de la fille, aucune ne me restait bien longtemps en mémoire. J'avais pris mon sac, j'avais pris mon arme et d'un pas lent je me dirigeais vers le mur de la ville. Généralement nous sortions en groupe, mais souvent, j'avais le besoin de sortir seul et aujourd'hui étais un de ces jours. Il y avait une ferme à environ une dizaine de kilomètre de la ville, je comptais y faire un tour ne sachant pas ce que j'y trouverais. J'aurais pu prendre une voiture, cela aurait été tellement plus rapide qu'à pied et surtout tellement moins dangereux, pourtant, je choisis le danger, besoin inconscient peut être de trouver la mort dans un monde où j'étais seul, sans attache et sans n'avoir rien à perdre. Je me forçais à ne pas me plonger dans mes pensées, à rester sur le qui-vive et heureusement car alors que j'arrivais aux abords de la ferme, des grognements m'indiquèrent que je n'étais pas seul, une dizaine de rôdeurs se trouvaient là, j'avais surement fait un peu trop bruit car je les attirais comme des mouches. Je pestais et me mis à courir, voilà une chose qui vous maintenant en vie aujourd'hui, courir, car si ces choses étaient infatigable, elles étaient surtout très lente si vous aviez de la chance et au final, vous finissiez par les distance. C'est d'ailleurs ce que je fis, je courus plusieurs kilomètre avant de ralentir, avant de souffler et avant de décider de faire un détour juste au cas où. Je laissais mes pas me guider, j'avançais d'un bon pas et je pensais que ma journée serait un ratage complet, sauf que voilà en sortant des fourrés je me rendis compte que soudain je n'étais plus seul, un arc braqué vers moi je levais instinctivement les mains, signe que je ne lui voulait aucun mal. Je n'avais pas fait attention à son visage, elle était brune, seule chose que j'avais imprimé et j'avais détourner mon attention d'elle, car brune était une couleur que je ne voulais plus voir, seulement voilà, l'inconnue ouvrit la bouche, elle parla, enfin, elle ne dit qu'une chose, mon prénom et j'eus l'impression que mon cœur fit un salto arrière dans ma poitrine. Je me fixais alors sur elle, tremblante, peut être un peu amaigris, mais toujours aussi belle, toujours aussi désirable et moi stupide toujours aussi amoureux d'elle. J'avais toutes les raisons de la détester, de lui en vouloir, d'être en colère et de lui hurler dessus, pourtant, à cet instant très précis, je ne ressentit que du soulagement. Après des moi à me poser des questions à me penser le seul survivant, la voilà qui se trouvait devant moi. Camélia ! Je savais qu'elle détestait son prénom pourtant, j'avais besoin de le dire, besoin de l'entendre comme pour m'assurer que je ne rêvais pas. Je n'aurais pas du avoir cette réaction, j'aurais du me montrer froid et distant, mais cela, se serait pour plus tard, à cet instant je me laissais gagner par l'euphorie du moment. En trois pas je fus près d'elle, après un an sans la voir, elle était là, me regardant fixement, son arc à la main qui était devenu totalement inutile et sans un mot de plus je la pris dans mes bras, j'entourais son corps et la collais contre moi, mon visage trouvant une place tellement habituelle avant, contre son cou, j'inspirais profondément, oui elle était bien là, elle était réelle, elle n'était pas morte comme j'avais pu le voir dans mes pires cauchemars. Tu es vivante !

© Pando
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Camélia Whitehorse
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MessageSujet: Re: ZEPHYR + you were my new dream   ZEPHYR + you were my new dream EmptyMer 9 Déc - 23:38


Zéphyr & Camélia
    you were my new dream

Cam en avait carrément oublié comment réagissait un être humain normal. Elle était là, au bord de cette route, au milieu de nul part, tenant son arc alors qu'il ne servait plus à rien. Elle était juste trop choqué pour réagir correctement. Comment aurait-elle pu penser tomber sur Zéphyr ? Entre la dernière fois qu'elle l'avait vu et maintenant, il y avait tout un monde. Pourtant, seulement un an s'était écoulé, mais tellement de choses avaient eu lieu. La dernière fois, elle lui disait au revoir avec un énorme sourire, plus heureuse que jamais, lui promettant que quand il allait la revoir, elle serait la fille dans la longue robe blanche. Une promesse qu'elle n'avait pas tenu. Et elle ne savait que trop ce qui c'était passé dans sa tête. Elle avait écouté chacun des messages qu'il avait laissé sur son téléphone. En réécoutant certains plusieurs fois. Il avait toute les raisons du monde. Et c'est tout ça qui passait dans sa tête, alors qu'elle était incapable de faire un pas. Ou dire un mot. C'est lui qui brise en premier. « Camélia ! » Elle qui déteste son prénom et préfère largement son surnom ne trouve rien à redire pour l'instant. Au contraire, elle n'a jamais ressentie autant d'émotion en entendant simplement son prénom. Mais ce n'est pas ce qui va l'aider à réagir davantage. Son arc est toujours devant elle, tremblotant. Elle voudrait réussir à dire ou faire quelque chose, mais elle se déteste de ne pas y parvenir. D'être aussi incapable de bouger. Encore une fois, c'est lui qui le fait en premier. Avant même qu'elle n'arrive à analyser ce qui se passe, il a franchit les quelques pas qui les séparent et il la serre dans ses bras. Elle est une poupée de chiffon à cet instant précis, se laissant faire comme si son corps n'avaient plus aucune résistance. « Tu es vivante ! » Ce sont ses yeux qui réagissent en premier, alors que ses canaux lacrymaux se remplissent. Puis ses mains, qui lâchent arc et flèche, émettant un simple petit bruit sourd en touchant l'herbe pas assez entretenue. Puis ses bras remontent finalement et ses mains le trouvent lui, s'agrippant à ses vêtements. Elle se permet même de respirer son parfum à plein poumon. Une odeur qui lui avait tant manqué. Pourtant, son souvenir est bien intacte. Finalement, elle pleure pour de vraie, ne contrôlant absolument rien. Comme depuis plusieurs minutes après tout. « Toi aussi. C'est bien toi... » Murmure-t-elle finalement. Un murmure à moitié perdue dans ses pleurs. Pourtant, elle profite de l'instant. Elle a conscience que s'il paraît gentil avec elle, c'est qu'elle vient de le prendre par surprise, que dans le fond, il est aussi perdu qu'elle l'ait. Dans quelques minutes, il va reprendre ses esprits. Il va sûrement la repousser, pour mieux l'insulter. A cette pensée, elle resserre davantage ses mains sur ses vêtements. Elle le mériterait, elle le savait. Après tout, elle était la garce qui l'avait quitté le jour de leur mariage. Il avait du l'attendre devant l'autel. Mais pour la première fois de sa vie, elle se rend compte qu'elle pourrait tout lui expliquer maintenant. Elle reprend presque espoir se disant qu'il pourrait peut-être la pardonner. Mais c'était sans doute une façon de pensée bien naïve. Surtout qu'aujourd'hui, ils avaient bien d'autres chats à fouetter, comme des morts-vivants qui pourraient débarqué à n'importe quel moment. D'ailleurs, c'est cette pensée qui la ramène peu à peu à la réalité. Pourtant, elle ne le lâche toujours pas. « Tu es seul ? Je t'ai vu arriver en courant... » Elle prend une voix douce, comme si elle espérait que lancer une conversation calme allait éviter qu'il lui balance ses quatre vérités.
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MessageSujet: Re: ZEPHYR + you were my new dream   ZEPHYR + you were my new dream EmptyVen 25 Déc - 19:26



❝you were my new dream ❞
Cam & Zéphyr
Quand je l'avais vu au bord de cette route, un instant j'avais cru halluciner, rêver de la revoir alors que mon cœur brulait d'amour pour elle. Peut être qu'à force de le vouloir, j'avais finis par la voir là sur le rebord de cette route, alors qu'en faite je me précipitait dans les bras d'un zombie qui se ferais un plaisir de me bouffer la carotide. Pourtant, je l'appelle, nos yeux se croisent et c'est lorsque mes bras l'entoure et la serre contre mon corps que je réalise, oui elle est bel et bien là, elle est en vie et dans mes bras. Je ne peux que laisser la joie gonflée mon cœur alors que j'ai l'impression de respirer correctement pour la première fois en un an, j'ai la sensation que mon monde recommence à tourner dans le bon sens quand ces bras s'accroche à moi, comme si je nouveau j'avais trouvé mon soleil et que j'avais retrouvé le sens de gravité. Je ne réfléchis plus à rien à cet instant, juste à savourer sa présence à mes côtés, entre mes bras. Elle loge son visage contre mon cou et j'en profiter pour embrasser ces cheveux, pour respirer profondément et laisser son parfum m'enivrer. A ce moment très précis, la manière dont elle m'a quitté, la tristesse, les femmes et l'alcool sont oublié, je tiens juste entre mes bras la femme que j'aime, mon âme sœur. Je sens ces larmes couler le long de mon cou et je voudrais trouver les mots pour la réconforter, pourtant à cet instant je suis bien incapable de parler, j'ai la gorge nouée et je sens mes yeux s'humidifier. Elle semble tout aussi étonnée que moi de me trouver ici en vie, un instant je me demandais si elle était heureuse de me retrouver, enfin vu la manière dont elle s'accrochait à moi, je pensais que oui, elle devait quand même être soulagée de voir quelqu'un de sa connaissance en vie. Je suis bien là ... Le silence finit par s'imposer entre, mais il ne me gène pas, je ne la relâche pas pour autant, je savoure sa présence, sa chaleur entre mes bras et je pense que j'aurais pus rester des heures ainsi, sans bouger, juste en la gardant contre moi, mon visage poser sur sa tête. Pourtant bien vite, la réalité de notre nouveau monde s'imposa à moi, nous ne devions pas rester là, comme si elle avait eut la même idée, elle me demanda pourquoi j'étais venue en courant, je me rappelais alors la petite horde qui m'avait suivie, nous étions resté immobile un long moment et il ne fallait pas rester là.

Je soupirais et l'éloignait de moi, j'avais posé mes mains sur ces épaules et je la fixais un long moment sans rien dire. Je me gravais ces traits dans ma mémoire, elle était tellement belle, tellement douce et alors que le temps nous était compté et que ce geste ne réglerait rien, je pris son visage en coupe et déposais un baiser tendre, mais rapide sur ces lèvres. Mon cœur s'emballa tant avec ce baiser j'eus l'impression de revivre, malheureusement, cela me rappela bien trop fortement, qu'elle m'avait trahit, qu'elle m'avait abandonné mon regard se durcit, s'attrista et il allait falloir que nous ayons une grosse conversation, seulement, cela ne serait pas maintenant au milieu de la rue. Je reculais lentement et les premiers grognements se firent entendre. C'est eux que je fuyais ... viens ! Je me reculais alors définitivement d'elle, lui laissait le temps de ramasser ces armes. Je fouillais alors dans mon sac, je n'avais qu'une grenade sonore, j'aurais voulu la garder pour un autre cas, mais il était hors de question qu'elle soit en danger. Je dégoupillais la grenade et la lançais le plus loin possible, je lui pris alors la main et sans attendre je partis en courant dans la direction opposé à la grenade, je la trainais derrière moi, soudain l'explosion eut lieu, cela me fit bourdonner les oreilles un moment, mais nous allions pouvoir fuir et nous mettre en sécurité le temps de discuter, avant de retourner à Crystal Bay. Je n'avais qu'une idée en tête, la vieille ferme que j'avais fuis plus tôt, elle s'était vidée des rôdeurs et nous y serions en sécurité le temps de faire le point. J'espérais qu'elle aurait le courage de courir jusque là, car je ne voulais pas vraiment ralentir, la journée allait très rapidement se finir et je ne voulais pas être dehors à la tombée de la nuit.
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MessageSujet: Re: ZEPHYR + you were my new dream   ZEPHYR + you were my new dream EmptySam 26 Déc - 0:05


Zéphyr & Camélia
    you were my new dream

« Je suis bien là ... » Elle avait toujours eu conscience qu'il lui manquait. Comment ne pas le savoir ? Après tout, depuis qu'elle avait du le quitter, il y avait un vide en elle qu'elle ne parvenait pas à combler. Mais là dans ses bras, elle se sent enfin complète. Même si une petite voix ne cesse de lui dire que ça n'allait pas durer. Il allait finir par se souvenir qu'elle était celle qui avait abandonnée, écrasée tout les projets qu'ils avaient pu faire ensemble. A tout moment, il allait la repousser, elle le savait. Elle savourait ce moment, profitant de cet instant qui ne serait trop court pour elle, peu importe ce qu'elle faisait. D'ailleurs, quand il s'éloigne, elle a subitement froid, alors qu'il a encore ses mains sur ses épaules et qui ne semble pas si pressé de s'éloigner d'elle. Un moment passe alors qu'il la dévisage et elle fait de même de son côté. Elle remarque ses petites différences par rapport à l'année dernière. Il a perdu du poids, mais c'est pratiquement le cas de tout le monde. C'est ça quand on vit en pleine apocalypse, on mange ce qu'on peut, et pas vraiment à sa fin. Mais surtout, il a l'air fatigué, les traits tirés. Son cœur se fendille face à cette vision. Perdue dans ses pensées, elle ne se rend même pas compte de ce qu'il fait. Elle écarquille les yeux alors qu'il prend son visage entre ses mains et n'a finalement pas le temps de réagir alors qu'il avait posé ses lèvres sur les siennes. Tout comme s'est arrivé vite, ça s'arrête tout aussi vite. Elle a l'impression d'avoir frôlé le paradis sans avoir le temps d'y jeter un œil. Puis son regard croise le sien, gelant son cœur en un instant. Elle n'avait jamais vu un regard si dur chez lui. Pour elle, Zéphyr représentait tout l'inverse de la dureté. Il était la douceur, la gentillesse. Tout ce qu'il y avait de bon dans ce monde. Et le plus douloureux était de se dire qu'elle était la raison de cette dureté. Surtout qu'elle était accompagné d'une tristesse qui n'était qu'à imputé à elle. Mais encore une fois, elle n'a pas le temps de dire quoi que ce soit que des grognements se font entendre. « C'est eux que je fuyais ... viens ! » Plus vraiment le moment de réfléchir, elle se baisse pour récupérer son arc et sa flèche. Cette dernière regagne sa place dans son carquois. Quand elle se relève, elle voit que Zéphyr lui, est bien plus en action. Il a sorti une grenade. Il la dégoupille, la lance puis se saisit de la main de Camélia, l'emmenant avec lui. Comme si elle aurait pu avoir une autre idée de toute manière. Elle serre un peu plus sa main autour de la sienne alors qu'il part en courant.

Ils courent pendant un petit moment. Les pieds de Camélia déjà bien fatigué lui semblent sur le point de céder. Ce n'est que la main de Zéphyr autour de la sienne qui la pousse en avant. Il semble savoir où il va et pour le moment cela lui suffit pour ne pas s'inquiéter outre mesure. D'ailleurs, ils arrivent bien vite dans une ferme. Elle le laisse la guider à l'intérieur et à peine la porte refermé, elle se glisser au sol, épuisée. Son regard retombe sur lui. Elle aimerait parvenir à lancer la conversation, mais elle n'y arrive même plus. A croire qu'elle ne sait plus lui parler normalement. Alors qu'avant, discuter avec lui était la chose la plus naturel du monde. Elle se contente alors de reprendre son souffle, tout en réfléchissant à ce qu'elle pourrait dire. « Tu connais l'endroit ? On est en sécurité, ici ? » Ouais, c'était pas vraiment le meilleur début de conversation qu'elle avait fait. Surtout que c’était son boulot avant de mettre à l'aise les autres, elle était sensé savoir quoi dire pour lancer une conversation.
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MessageSujet: Re: ZEPHYR + you were my new dream   ZEPHYR + you were my new dream EmptySam 26 Déc - 11:33



❝you were my new dream ❞
Cam & Zéphyr
Evidemment les zombies nous pourrissent la vie, même dans un moment aussi heureux finalement où j'aurais voulu qu'il puisse durer toujours. L'impression d'être vivant m'envahit alors que je la serrait dans mes bras, une douce chaleur envahit ma poitrine et se diffusa à travers mon corps. Là je redevins un instant le Zéphyr que j'avais toujours été, tendre, n'aimant qu'elle et ne voulant que son bonheur. Lorsque nos lèvres ce touchèrent je me sentis dégouté par moi-même par mon comportement durant cet année loin d'elle comme si je l'avais trompé, car malgré tous ce que j'avais pus enduré, mon cœur lui appartiendrait pour toujours. Seulement voilà, les rôdeurs étaient arrivés, je l'avais emmener avec moi sans même lui poser la question, il était hors de question qu'elle quitte ma vie de nouveau. Pourtant, la course que nous avions effectué, la douleur revint plus forte encore car je savais qu'elle ne m'appartenait plus, elle était là près de moi, mais rien n'étais réglé, les souvenirs de la douleur que j'avais ressentit me revenait plus forte à chaque enjambée. Tant et si bien qu'en arrivant dans la maison, j'étais furieux, j'avais oublié la tendresse de nos retrouvailles et je ne pensais qu'aux questions qui tournaient sans cesse dans ma tête depuis un an. Je la fis entrer dans la ferme, refermais la porte derrière moi et m'appuyais contre, j'étais hors d'haleine et elle, elle s'effondra au sol. Le silence s'installa entre nous alors que seule nos respirations saccadées venait le rompre. J'étais incapable de parler, non pas parce que j'étais essoufflé, mais parce que je savais que je risquais d'exploser et mettre les pieds dans le plat tout de suite. Je voulais connaitre la vérité, je voulais qu'elle m'explique pourquoi elle m'avait fuit de la sorte, pourquoi elle m'avait abandonné alors qu'elle clamait m'aimer plus que tout. J'étais tendu, j'étais nerveux et en colère et surtout je savais que si je ne prenais pas le temps de me calmer cette colère serait exclusivement diriger vers elle. Je voulais qu'elle souffre, je ne pouvais pas me le cacher, je voulais qu'elle ressente un peu de ce que j'avais ressentit après son départ, pourtant, d'un autre côté, je ne voulais pas, je voulais juste qu'elle revienne près de moi, qu'elle m'aime de nouveau et que je quitte l'enfer dans lequel j'étais plongé depuis trop longtemps. Je ne sais pas ce qui transparaissait sur mon visage, mais là je ne devais pas être beau à voir.

Heureusement pourtant, elle m'offrit une porte de sortie, une occasion de m'éloigner d'elle pour me calmer. Elle se demanda alors si nous étions en sécurité, oui voilà une bonne idée, car si les rôdeurs à l'extérieur m'avait suivit, je ne savais pas ce qu'il en était de l'intérieur. Je respirais profondément en me redressant, je sortis alors mon couteau sans la regarder, ne surtout pas la regarder car alors mon contrôle allait disparaitre. Tu ne bouge pas, je vais faire le tour. Ma voix était dur, froide et ne laissait pas un soupçon de ce qui se passerait si jamais elle me contredisait, je venais de lui parler exactement comme j'avais parler à la blonde que j'avais chassé de chez moi le matin même, une nouvelle fois, elle allait se rendre compte que je n'étais plus l'homme qu'elle avait aimé. Sans attendre, sans un regard, je quittais la petite entrée, heureusement, la visite ne serait pas longue, la maison n'était pas très grande et sur un étage. Le salon et la salle à manger étaient vide et ne semblait pas avoir été visité depuis longtemps. Je passais rapidement à l'autre pièce, je m'obligeais à respirer profondément pour laisser échapper la colère, ce qui pour le moment marchait plutôt bien, mais voilà j'entrais dans une chambre, je n'étais pas un obsédé, mais savoir Cam' si proche de moi, me rappelait ces doux moments que nous avions partager dans notre chambre, ma mâchoire se serra alors et la colère revint, jamais plus je n'avais ressentit quoi que se soit de comparable avec une autre femme, avec les autres, je me contentais de prendre un peu de plaisir puis la douleur revenait plus forte encore et tout cela était de sa faute. Je quittais la chambre en claquant la porte derrière moi ce qui n'était peut être pas des plus prudent, mais à cet instant, j'avais oublié ce que ce mot signifiait dans notre monde, j'entrais dans la cuisine, elle était intact, aussi incroyable que cela paraisse, l'épaisse couche de poussière indiquait que j'étais le premier à entrer là depuis un moment et je trouvais cela encore plus incroyable que personne en ville ne soit venu jusqu'ici avant. J'allais appeler Cam' qui au moins avait eut le bon sens de m'obéir, quand un frottement se fit entendre derrière une porte que je n'avais pas ouverte au fond de la cuisine. Merde, dans l'euphorie du moment j'avais oublié une pièce. Je m'avançais lentement, le couteau à la main, près à m'en servir.

Je posais la main sur la poignée et pile au moment où je la tournais, je regrettais d'avoir fait tant de bruit, le zombie fonça dans la porte, me bousculant et me faisant lâcher mon arme, j'aurais du paniquer, j'aurais du me dire que j'étais dans la merde, car à peine sortis, il se précipita vers moi pour tenter de gouter un peu de chair fraiche. Seulement voilà, j'étais aveuglé par la haine, par la colère que même si j'en avais envie, je ne voulais pas diriger contre elle totalement et finalement, ce rôdeur fut un très bon exutoire. Je ne sais pas trop comment, mais après une courte lutte, je me retrouvais assis à califourchon sur lui et alors je commençais à frapper, je ne cherchais plus à garder le contrôle, je le perdis complètement alors que je réduisis sont crâne avec mes poings, je frappais même bien longtemps après qu'il ne soit plus devenu un danger et je serais surement rester un long moment encore à le faire si je n'avais pas entendu un bruit près de la porte d'entrée, je relevais brusquement les yeux et pour la première fois depuis notre entrée dans la maison, je croisais son regard, je n'aimais pas ce que j'y vis et je me rendis compte alors que je devais avoir l'air d'un fou furieux, je devais être couvert de sang. Je respirais profondément, une partie de la colère avait disparus pour le moment, je pouvais de nouveau penser de manière à peu près cohérente, je me relevais lentement, j'avais les mains couvertes de sang. Tu devais rester là-bas. J'aurais voulu comme tout à l'heure me montrer froid et distant, lui montrer que je ne pensais plus à elle, que j'étais passé à autre chose, pourtant, je ne pus entendre dans ma voix que la tristesse et le désespoir. Je m'appuyais contre le comptoir de la cuisine, soudain vidé de mes forces, j'avais l'impression d'avoir couru depuis tout ce temps et d'être soudain totalement épuisé.

© Pando
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MessageSujet: Re: ZEPHYR + you were my new dream   ZEPHYR + you were my new dream EmptySam 26 Déc - 12:59


Zéphyr & Camélia
    you were my new dream

La tension était plus que palpable, n'importe qui aurait pu le sentir. Et c'était d'autant plus douloureux quand o se souvenait qu'il y a un an, s'il y avait une tension, elle aurait été d'un tout autre genre. C'était plutôt le genre de tension délicieuse qui leur donnait le sourire à chaque fois que leur regard se croise. Et là, elle osait à peine tourner la tête vers lui. Pourtant elle le fit, alors qu'elle demandait s'ils étaient bien en sécurité ici. Et ce qu'elle vit la choquait. Il était en colère, tellement en colère. Elle ne l'avait jamais vu dans cet état. Et elle le sentait, cette colère était toute pour elle. « Tu ne bouge pas, je vais faire le tour. » Un frisson la parcourut quand il reprit la parole. Il n'y avait absolument aucune émotion dans sa voix, il était juste froid et dur. Bon sang, où était passer cet homme qui arrivait à lui rendre le sourire juste parce que dans sa façon de parler, elle sentait tout l'amour qu'il lui portait. Mais en réalité, sa question était stupide, c'était elle qui avait détruit cet homme là. Mais dans tout les cas, la surprise de l'entendre parler de cet manière suffit à ce qu'elle lui obéisse, à ce qu'elle reste sagement assise sur le sol de l'entrée. Les minutes se mirent à s'écouler, lentement, comme si le temps passait encore plus lentement qu'avant. Et plus il ralentissait, plus elle se sentait lasse et abattue. Ramenant ses jambes vers elle, elle les serra contre elle avant de poser son front sur ses genoux.

Elle ne relève la tête que quand elle entendit subitement du bruit en direction de la cuisine. Un bruit de bagarre. Attrapant son arc elle courut en direction de la cuisine. Il était hors de question qui lui soit arrivé quelque chose maintenant, alors qu'elle venait à peine de le retrouver. Mais encore une fois elle fut surprise par ce qu'elle vit. Certes il avait maîtrisé la situation mais d'une manière qu'elle n'aurait jamais cru possible. Pour elle, il était tout simplement l'être le plus doux du monde. Elle avait toujours pensé que c'était lui qui avait réveillé la douceur chez elle. Après tout, vu comment elle avait du évoluer après la mort de sa mère, elle ne savait plus vraiment ce que c'était à l'époque. C'était lui qui avait réveillé cet instinct. Elle était vraiment mal placé pour lui faire un reproche du coup. Mais cela ne l'empêchait pas d'être choquée. Ce qu'il du voir sur son visage quand subitement il tourna la tête vers elle. « Tu devais rester là-bas. » Après sa dureté, c'est ça tristesse qu'elle se prit de plein fouet. Sans doute qu'il n'aurait pas voulu qu'elle le voit ainsi. « Désolée... » Murmura-t-elle, incapable de dire autre chose de toute manière. Elle le fixa un instant, alors qu'il s'appuyait contre le comptoir, comme s'il était subitement bien trop fatiguée pour faire autre chose. Il était couvert de sang. Elle arrêta son regard sur ses mains, son cœur se serra en se disant qu'il y avait peut-être aussi un peu de son sang avec tout ça. Elle se décida finalement à poser son arc contre le mur. Visiblement, la menace était maintenant effacé. Elle s'approcha doucement du comptoir où il était adossé. Un torchon poussiéreux attendait là, elle l'attrapa et ouvrit le robinet pour l'humidifier. L'eau crachota un moment, sortant difficilement, il fallut un petit moment pour qu'elle ne s'écoule normalement. Une fois le torchon mouillé, elle s'agenouilla devant elle, tentant de ne pas croiser son regard, ayant finalement peur de ce qu'elle risquait d'y voir. Elle évitait aussi de regarder le zombie qui restait au sol, complètement défiguré. Doucement, elle attrapa une de ses mains. « Tu me laisses voir si t'es pas blessé ? » Demanda-t-elle finalement. Lorsqu'elle fut sure qu'il la laisserait faire, elle entreprit de nettoyer tout le sang qui maculait ses mains. Il fallut un petit moment pour qu'elle parvienne à tout retirer des deux mains, mais il parvient, voyant aussi avec soulagement qu'à part des égratignures, il n'avait rien. Maintenant qu'elle avait fini de nettoyer ses mains, il lui restait son visage. Mais quand elle releva la tête et croisa son regard, elle hésita un instant. Elle n'arrive même plus à comprendre ce qu'elle y voit, alors que quelques minutes plus tôt, elle lisait ses émotions si facilement. Elle prit finalement son courage à deux mains, et leva son torchon humide vers son visage, commençant à nettoyer les traces de sang qui s'étalait. Et pendant qu'elle nettoyait, elle ne put que se rendre compte d'à quel point son visage était proche du sien. Le souvenir du baiser de tout à l'heure la frappa de plein fouet. Elle se faisait l'impression d'être une junkie qui retombait dans la drogue après une désintoxication. Bon sang, ce qu'il lui avait tant manqué... Elle devait l'avouer, maintenant qu'elle l'avait retrouvé, elle ne voulait plus le laisser partir. Même si elle sentait que d'ici quelques instants, elle allait s'en prendre plein la figure.
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Zéphyr Adelson
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MessageSujet: Re: ZEPHYR + you were my new dream   ZEPHYR + you were my new dream EmptySam 26 Déc - 14:43



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Cam & Zéphyr
J'étais assis sur le sol de la cuisine, le dos contre le comptoir de la cuisine, elle s'était excusée comme si elle avait commis un crime incroyable en venant me rejoindre. Je ne me reconnaissais plus, j'avais l'impression d'être un étranger dans mon propre corps et je n'aimais pas cela, tout comme je détestais mes subites saute d'humeur car je n'avais jamais été comme ça. J'aurais du être heureux simplement de la retrouver, de la savoir en vie, de ne plus penser au passé et de savourer la deuxième chance qui m'était offerte auprès d'elle. Il n'en n'était rien pourtant, elle m'avait brisé, ce jour là alors que j'étais debout devant l'autel, l'attendant nerveusement, elle avait brisé l'homme que j'étais alors, l'homme que j'étais en sa présence et qui me rendait meilleur. Je ne savais pas si je pouvais redevenir cet homme, s'il existait encore quelque part, mais avant même de pouvoir y songer, elle devait me donner une raison, une explication pour m'avoir abandonné, pour avoir piétiné notre futur. Je regardais fixement devant moi, la colère était partit pour le moment, seule la lassitude restais, d'ailleurs je serais resté ici des heures à regarder le mur d'en face si elle n'avait pas bouger. Elle s'activa soudain, j'entendis l'eau couler et me dis que s'était une chance nous ne mourions pas de soif au moins. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle vienne près de moi, après ce qu'elle venait de voir, elle devait être dégouté par moi, je me dégoutais bien moi-même alors... Elle fut alors près de moi, elle s'agenouilla et pendant un moment je cherchais à croisé son regard en vain, elle me fuyait, je lui avait fait peur et elle ne voulait même plus me regarder. La colère reprit son chemin dans mes veines, mais cette fois elle n'était pas la cible, j'étais en colère contre moi-même. Pourtant sa voix hésitante finit par s'élever, elle voulait s'assurer que je n'étais pas blessé, que j'allais bien, sa voix laissait transparaitre l'inquiétude et surtout sa manière de m'approcher me fit pensé à comment quelqu'un s'approche d'une bête sauvage blessé, avec lenteur, calme et près à partir au moindre signe d'agressivité. Je soupirais lourdement car elle avait peur de moi et je ne voulais pas cela, malgré tous je voulais qu'elle me fasse confiance et qu'elle sache que jamais je ne pourrais lever la main sur elle.

C'est dans un silence presque religieux qu'elle nettoya mes mains, sa peau sur la mienne réveilla des sensations jusque là endormis, mais aussi des souvenirs tendre. Un petit sourire nostalgique apparus sur mes lèvres, certes, elle faisait bien attention à ne pas lever les yeux vers moi, mais moi, je ne pouvais m'empêcher de la dévorer du regard, ces cheveux qui lui tombait sur le visage, ces mains sur les miennes, son corps amincit certes mais qui restait toujours aussi désirable à mes yeux, comment avais-je pus un instant m'imaginer l'oublier dans les bras d'une autre, j'étais incapable de le faire, je ne voulais pas le faire. Malgré ces mois sans elle, malgré le fait que je ne comprenais toujours pas son départ, j'étais toujours autant amoureux d'elle, jamais je ne cesserais de l'être. Elle leva alors les yeux vers moi, nos regards se croisèrent et si elle ne s'en rendit pas compte, je la vis froncer légèrement des sourcils, comme à chaque fois que quelque chose la laissait perplexe. Je mis quelques secondes avant de comprendre que s'était surement moi qui la faisait réagir ainsi, il faut dire qu'il y avait tellement de sentiment à cet instant qui se battait pour prendre le dessus que je ne savais pas moi-même ce que je ressentait réellement, amour, joie, colère, soulagement, anxiété, désir, terreur, ... tant de chose qui se mélangeaient, s'entrechoquaient et ne me laissait pas libre de choisir comment réagit à sa présence. Elle s'était rapprocher de moi pour me nettoyer la figure, malgré ce que j'avais fait au rôdeur, malgré ma colère apparente, elle s'occupait de moi, lentement, avec douceur et presque tendresse et je me retrouvais encore plus perplexe qu'avant, mais surtout j'avais envie de la toucher, j'avais envie pour un court instant d'oublier tout et juste de la serrer dans mes bras, de l'embrasser, de savourer sa chaleur entre mes bras. Ces idées me firent légèrement rougir, non je n'avais pas le droit de la désirer ainsi, pas alors que j'avais passé chaque nuit avec tant de femme, je ne méritais plus sa présence, ces caresses et le plaisir qu'elle m'offrait juste par quelques gestes.

Je ne sais pas si je l'imaginais, mais son regard se troubla plusieurs fois, laissant transparaitre exactement ce que je ressentais moi-même. Si j'avais été faible et vraiment sans scrupule et réellement mauvais, j'aurais profité d'elle, j'aurais tenter de lui faire l'amour là directement sur le sol poussiéreux de cette cuisine à quelques pas du cadavre du rôdeurs dont j'avais défoncé le crâne. J'aurais été incapable d'être doux, d'être tendre, je l'aurais prise bestialement, juste pour ressentir l'apaisement que je ressentais toujours entre ces bras. Peut être que je me serais sentit mieux sur le moment, d'ailleurs un instant je faillit sombrer complètement dans la folie, je devais devenir fou car sinon comment expliquer d'un instant l'idée de la violer là sur le carrelage froid me sembla une idée des plus attrayante. Je fermais alors soudainement les yeux, je respirais fortement et repoussais loin cette pulsion que me révulsais soudainement, qui me donnait la nausée, qu'est ce que j'étais en train de devenir, oser penser cela, juste pour me faire du bien et lui faire du mal, j'étais un fou, mais je savais surtout que je devais savoir, c'est le manque d'explication qui m'avait poussé à imaginer des milliers de raison à son départ. Je restais donc là les yeux fermés à respirer profondément et à repousser ces idées complètement folle loin de moi. Quand j'eus enfin réussit, quand je me rendis compte que je me sentais suffisamment en paix et calme, je rouvris les yeux et elle était là, tellement belle, je posais alors ma main sur la sienne qui tenait le torchon pour la faire stopper, je ne relâchais pas sa main, me surpris même à caresser le dos avec mon pouce. Je me redressais un peu et posais mon autre main sur sa joue, je lui souris avec tendresse. J'ai l'impression de devenir fou, te voir si proche de moi. Je caressais son joue alors qu'elle semblait s'être figée, du bout des doigts je redécouvrais son visage alors que je le connaissait par cœur. Pourquoi Cam' ? Pourquoi m'as tu abandonné. Oui elle allait me prendre pour un fou, mes changements d'humeur était tellement brutaux, je passais de la tendresse à la colère noire aux idées bizarres et morbide pour revenir à la tendresse, pour un peu je me serais pencher pour l'embrasser de nouveau, idée que me taraudait depuis que je l'avais déjà embrasser plus tôt.

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MessageSujet: Re: ZEPHYR + you were my new dream   ZEPHYR + you were my new dream EmptySam 26 Déc - 22:33


Zéphyr & Camélia
    you were my new dream

Elle avait beau tenter de garder la tête baissée pour éviter de croiser son regard, elle sentait tout de même le sien posé sur elle. Un regard qu'elle ne savait pas vraiment comment interpréter. Il fallait dire qu'à cet instant précis, elle n'arrivait plus à comprendre ce qui se passait dans sa tête. Elle se concentrait donc sur sa tache. Pourquoi chercher à comprendre l'incompréhensible ? Après tout, comme elle en avait vécue des choses durant cette année écoulée, il avait dû en vivre lui aussi. Quoi de plus normal ? Il avait du évoluer, avancer dans sa vie. Qui sait, il y avait peut-être maintenant une autre femme qui partageait sa vie. Cette idée lui brisait le cœur, mais aurait été entièrement de sa faute...  Alors autant finir ce qu'elle avait commencé en silence. Et elle verrait ce qu'elle ferait après, ils se quitteraient peut-être encore, une nouvelle fois. Mais elle ne s'attendait pas à ce que la main de Zéphyr se pose sur sa main, avec douceur et tendresse. Surtout pas après qu'elle ait vu à quel point il était en colère. Pourtant c'était bien le cas. Elle releva alors les yeux vers lui et son sourire la bouleversa de nouveau. C'était ce sourire qu'elle aimait tant, qui la faisait toujours se sentir bien et sereine, ce sourire qui montrait tout simplement toute la tendresse et l'affection qu'il lui portait. A une autre époque, elle aurait sûrement utiliser le mot amour pour décrire ce sourire, mais aujourd'hui elle ne le méritait tout simplement pas. Tout comme elle ne méritait pas cette caresse sur sa main, ni celle sur sa joue maintenant. « J'ai l'impression de devenir fou, te voir si proche de moi. » Elle n'osait même plus bouger, elle respirait à peine. Elle pouvait facilement comprendre ce qu'il ressentait. Elle se sentait proche de la folie elle aussi, avec cette envie de s'approcher de lui tout en sachant qu'il devait très certainement lui en vouloir à mort et qu'à tout instant, il pouvait l'envoyer balader. Elle redoutait ce moment, même si elle savait qu'il devait bien arriver. Elle avait sûrement un coté maso en elle finalement. « Pourquoi Cam' ? Pourquoi m'as tu abandonné. » La souffrance qui transparaissait dans sa voix lui fit aussi mal que si c'était la sienne. Mais qu'est ce qu'elle lui avait fait subir ? Elle avait l'impression de l'avoir détruit, brisé. Il aurait du reprendre le contrôle de sa vie, la reconstruire, trouver une gentille fille que ses parents auraient acceptés cette fois-ci et être tout simplement heureux, tout en maudissant cette femme qui lui avait brisé le cœur une fois. Pourtant, elle voyait bien que ce n'était pas le cas. C'était douloureux, plus douloureux qu'elle ne l'aurait jamais cru. Sûrement ce qui expliquait que les larmes se mirent à couler avant même qu'elle ne se rende compte qu'elle était sur le point de pleurer. « Je suis désolée... tellement désolée... » Il méritait bien largement une explication, mais elle ne savait même pas par où commencer. Comment le lui faire comprendre ? Et puis, elle avait si longtemps garder ce secret que tout dire était loin d'être naturel pour elle. Mais maintenant ? Elle ne savait pas si ces crétins du casino étaient encore en vie, quand à son père... elle ne savait pas non plus... Elle posa finalement sa main libre sur celle qu'il avait lui même posé sur sa joue, la serrant entre ses doigts. « Je ne voulais pas te quitter, je te le jure. Je voulais tellement t'épouser... J'étais prête, maquillée, coiffée et dans ma robe. J'attendais juste que ce soit le moment de mon entrée. Il ne manquait que mon père. Et quand il est arrivé... » Sa voix se brisa finalement, incapable de continuer plus loin. Les souvenirs étaient gravés dans sa mémoire, toutes les émotions de cette journée étaient toujours aussi forte en elle. Elle pouvait encore ressentir cette inquiétude qui l'avait frappé quand elle avait vu le visage tout tuméfiée de son père. Puis la colère face à son manque de jugement. Et cette énorme tristesse, ce déchirement quand elle avait finalement retiré cette magnifique robe blanche. Elle pouvait presque encore sentir la caresse du tissu. Cette robe représentait tellement. C'était sensée être le début de sa nouvelle vie. Une nouvelle vie remplie d'amour. Une vie dont elle avait tant rêvé. Et qui lui avait filé entre les doigts. Et là, elle n'arrivait même pas à exprimer tout ça à voix haute. Pire, les larmes semblaient redoubler et elle peinait à respirer. Elle prit une profonde inspiration avant de reprendre. « Il avait été tabassé par la sécurité du vista.... Il avait des montagnes de dettes de jeu chez eux... » A ce niveau de l'histoire, ce n'était pas très difficile de raccrocher les wagons, mais elle savait qu'elle devait tout dire à voix haute, qu'elle devait entièrement raconté l'histoire. Elle planta alors son regard dans le sien. Les larmes ne se stoppant toujours pas. « Ils étaient prêt à oublier ses dettes si je partais travailler pour eux. Je pouvais pas laisser mon père comme ça... » Voilà, elle l'avait finalement dit, cette terrible vérité qui ne la lâchait jamais, qui lui pesait plus qu'elle ne l'aurait jamais cru. Elle était finalement délivré d'un poids. Mais elle sentait qu'elle n'était pas encore libéré de tous.
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MessageSujet: Re: ZEPHYR + you were my new dream   ZEPHYR + you were my new dream EmptyDim 27 Déc - 21:39



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Cam & Zéphyr
Je n'aimais pas la voir pleurer et cela depuis notre première rencontre, j'avais toujours pensé que ces yeux étaient fait pour être rieur et quand des larmes avaient le malheur d'y naitre je n'avais qu'une envie, la serrer dans mes bras, la consoler, lui dire tout mon amour pour qu'elle retrouve son merveilleux sourire. Aujourd'hui n'échappait pas à cette règle alors que soudain les larmes dévalèrent ces jours, j'aurais voulu embrasser chacune d'elles pour les faire disparaitre, j'aurais voulu la serrer contre moi et lui caresser les cheveux en lui chuchotant des mots tendres. Je n'en fis rien, je la regardait droit dans les yeux, attendant une explication et la seule chose que je fis qui pouvait lui rappeler l'homme que j'avais été, fut mon pouce lui essuyant lentement les larmes qui avait couler. Elle s'excusa, ces petits mots gonflèrent mon cœur, après un an sans aucune explication, ces excuses, me donnait l'impression de mieux respirer, elle savait qu'elle avait fait une connerie et même si cela ne réparait rien, elle en était désolée, elle en était consciente et mon visage sembla se détendre un peu. Pourtant, je ne la lâchais pas du regard, je voulais qu'elle m'explique. Elle me prit la main qui était sur sa joue, je frémis en sentant ces doigts autour des miens, j'avais crus être en manque de sa présence, mais maintenant qu'elle était là, je me rendis compte combien j'étais dévasté sans elle, je ne pouvais vivre sans elle et je ne voulais surement pas la voir quitter de nouveau ma vie, même si elle était passé à autre chose. Le silence durait et j'étais sur des charbons ardents, je voulais savoir, j'avais besoin de savoir. Mon cœur battait à tout rompre et je savais qu'elle avait la possibilité là, de m'achever en quelques paroles. Je m'attendais au pire, un autre homme, une autre femme, ne pas m'aimer du tout. J'avais envisager tout les scénarios sauf celui évidemment qui était la vérité. Je retins mon souffle quand elle commença à parler, complètement pendu à ces lèvres j'étais incapable de parler.

Le début de son discours me fit mal, elle parlait de notre mariage, du jour où elle m'avait quitté, je l'avais attendu devant l'autel, puis ne l'a voyant pas venir alors que tout les invités me scrutait, j'avais quitté le prêtre pour aller la retrouver, je m'étais alors retrouver dans sa robe, il ne me restais plus que ce morceau de tissus et l'effluve de son parfum dans la pièce, il ne me restait que cela d'elle. Pourtant, jamais je n'avais envisager qu'elle m'ai quitté contre son gré. Je fronçais aussitôt les sourcils, est-ce que j'avais loupé un détail, est-ce que j'avais trop hâtivement sauté sur des conclusions qui était fausse. Ma respiration accéléra quand elle parla de son père, l'oiseau de mauvais augure, je ne l'aimais pas, je savais qu'il profitait de la bonté de sa fille, mais je n'avais jamais réussit à lui faire entendre raison. Un moment j'avais même envisager de le payer pour le tenir éloigner, mais elle l'aimait, enfin je le pensais et je ne voulais pas qu'elle puisse me le reprocher un jour. Le silence retomba, elle n'arriva pas à achever sa phrase, mais je ne bougeais pas, je ne parlais pas, j'attendais qu'elle soit prête à continuer. Avant de décider de la suite de nos retrouvailles, je devais tout entendre, je devais connaitre, la vrai raison de son départ. Pourtant, j'aurais presque préférée qu'elle me quitte pour un autre, oui vraiment, je l'aurais peut être accepter plus facilement que cela. Son père, celui qui lui avait donné la vie, nous avait gâché ce qui aurait du être le plus beau jour de notre vie. Je sentis ma mâchoire se crisper, ma colère revint brulante, mais une fois de plus pas diriger contre elle, mais vers cet homme que finalement j'aurais du payer pour avoir la paix. Je tremblais de rage, il avait forcer sa fille à plaquer sa vie pour faire disparaitre ces dettes. Je l'aurais tué de mes mains à cet instant s'il avait été dans cette pièce, pourtant sous la rage un autre sentiment faisait rage pour ressortir, la déception, elle n'avait pas osé m'en parler, elle ne m'avait pas demander de l'aide alors qu'elle aurait du le savoir, j'aurais tout fait pour elle.

Ma main était toujours sur sa joue, lui caressant lentement la pommette, nous étions physiquement proche l'un de l'autre et pourtant, il y avait tant de distance maintenant entre nous, que je ressentis le besoin de la sentir contre moi, brusquement je la rapprochait de moi, collant nos fronts l'un contre l'autre, ma main libre glissant contre sa taille pour la rapprocher de moi un peu plus, je respirais profondément alors que des larmes gonflaient derrière mes paupières, je faisais tout pour les retenir, mais quand je parlais même si mes mots était dur ma voix était bouleverser, et donnais un tout autre sens à mes phrases. Idiote. Pourquoi tu ne m'en a pas parler. J'aurais tout arrangé. Si tu avais eut confiance en moi alors nous serions heureux ensemble. J'étais tellement perdu, je souffrais, mais en même temps j'étais heureux comme pas possible, je l'aimais tellement que j'étais en train de me mélanger les pinceaux sur ce que je voulais faire et sur ce que je devais faire. C'est ainsi que je me retrouvais soudain à l'embrasser, se n'était pas un tendre baiser, s'était plutôt un baiser dur et douloureux, pourtant, il laissait bien passé les émotions que je ressentais. Je t'aime tellement Cam', je n'ai jamais réussis à t'oublier. Mes lèvres n'avaient quitter les siennes que pour murmurer ces quelques mots, je capturais aussitôt ces douces lèvres dans un baiser plus tendre alors que mes bras la collais à moi. Oui je l'aimais, oui je la trouvais idiote et oui je savais que je ne voulais plus jamais la voir s'éloigner de moi. Mais je savais aussi que j'allais la faire souffrir si elle restais près de moi, car je n'étais plus l'homme dont elle était tombée amoureuse, j'étais devenu un monstre avec les femmes, je les faisais souffrir et je ne voulais surtout pas la faire souffrir. Ainsi je quittais de nouveau ces lèvres à regret, je la reculais un peu de moi pour la regarder dans les yeux. Mais je vais te faire souffrir, je suis quelqu'un de mauvais Cam', tu dois t'éloigner de moi. Je lui demandais de s'éloigner de moi, mais mes yeux restaient fixés sur elle et mes bras l'encerclaient pour l'empêcher de bouger.

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MessageSujet: Re: ZEPHYR + you were my new dream   ZEPHYR + you were my new dream EmptyLun 28 Déc - 20:29


Zéphyr & Camélia
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Voilà, elle avait tout dit. Ce secret qui avait tant pesé sur sa vie n'en était plus un maintenant. Elle n'arrivait même pas à savoir ce qu'elle ressentait réellement. C'était sûrement le plus étrange dans tout ça. Elle aurai dû en être soulagée, mais elle ne l'était pas vraiment jusque là. Elle avait passé trop de temps avec sans doute. Comme si ce secret était devenue une grosse couverture bien chaude pour l'hiver. Et puis, ce petit silence qui planait de l'aidait pas du tout. Elle s'inquiétait de la réaction de Zéphyr, quoi de plus normal. Après tout, elle était déjà en train de pleurer. Seul la caresse de sa main sur sa joue parvenait à la détendre. Enfin juste un peu.  Puis, subitement, il l'attira plus près de lui, posant son front contre le sien. Elle voyait bien que lui non plus ne savait plus vraiment comment réagir. Elle le sentait à sa lourde inspiration, comme s'il tentait au mieux de réunir ses idées. Ce qui ne devrait pas être vraiment faux après tout. « Idiote. Pourquoi tu ne m'en a pas parler. J'aurais tout arrangé. Si tu avais eut confiance en moi alors nous serions heureux ensemble. » Même s'il semblait lui aussi sur le point de parler, elle savait qu'il pensait réellement ce qu'il disait. Il devait croire qu'elle n'avait aucune confiance en lui. Alors que c'était loin d'être le cas. Elle savait très bien que si elle aurait crier au secours, il aurait accouru. Et il se serait passer quoi après ? Zéphyr et sa famille aurait été associer à un casino de mafieux qui aurait sans doute tout fait pour tirer profit de tout ça. Et ça, c'était s'ils avaient acceptés un autre argent que celui des Whitehorse. Ce qui n'était pas gagné non plus. Cam n'avait tout simplement pas pu jouer avec la vie de son père. Mais elle n'eut pas le temps de se défendre, qu'il l'embrassait. Un baiser qui laissa ses lèvres presque douloureuse. Un baiser d'urgence qui finalement, collait parfaitement à leurs états émotionnels. « Je t'aime tellement Cam', je n'ai jamais réussis à t'oublier. » Il n'avait murmurer ses mots que pour mieux capturer ses lèvres. Un baiser bien plus doux, bien plus comme elle en avait le souvenir. Elle passa alors ses bras autour de son cou, enivrée par ses baisers et ses paroles. C'était si bon de le retrouver. Et son corps semblait parfaitement où aller, comme si cette année de séparation n'avait jamais existé. Et quand ils se séparèrent, elle se sentit soudain vide. Elle ne voulait pas que cela s'arrête. D'autant plus qu'elle n'aimait pas du tout le regard sombre qu'il échangea avec elle. « Mais je vais te faire souffrir, je suis quelqu'un de mauvais Cam', tu dois t'éloigner de moi. » Elle fronça les sourcils. Mais qu'est ce qu'il racontait maintenant. D'autant plus, qu'elle sentait ses mains la tenir fermement. A croire que son corps n'était pas d'accord avec ses mains. « Arrêtes de dire n'importe quoi. Tu ne pourrais jamais me faire de mal. Tu es la personne la gentille que je connaisse. » Une petite voix lui soufflait que ce n'était pas vraiment ce qu'aurait dit le zombie qui était encore sur le sol de cette cuisine. Mais même comme ça, il ne pouvait pas lui faire peur. Elle savait que jamais il ne pourrait lui faire du mal de cette manière. Il suffisait de voir comment la colère l'avait quitté au moment où il s'était rendu compte qu'elle l'avait vu. Certes, elle se doutait qu'il avait du vivre des tas de choses durant cette année, surtout alors que le monde basculait dans la démence, mais pour qui ce n'était pas le cas ? Elle ne voyait pas comment il aurait pu devenir aussi mauvais qu'il le prétendait. Avec douceur, elle passa un doigt le long de son sourcil, avant de descendre et de suivre le contour de son menton. « C'est moi qui t'ai fait souffrir et je devrais à tout prix trouver le moyen pour que tu me pardonnes. Et non pas te fuir. » En fait, elle devait l'avouer, cela l'inquiétait de l'entendre dire ça. Et si ce n'était pas juste sa manière de lui dire qu'il ne pourrait pas lui pardonner ? En même temps, elle se doutait bien que ce n'était pas parce qu'elle avait tout simplement enfin dit la vérité que tout était réglée...
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MessageSujet: Re: ZEPHYR + you were my new dream   ZEPHYR + you were my new dream EmptyLun 28 Déc - 22:30



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Cam & Zéphyr
Notre premier baiser avait été dur, pourtant, le second fut plus doux, plus en adéquation avec ce que je ressentait réellement pour elle et avec ce que je venais de lui avouer, même si pour le moment j'étais incapable de lui promettre un avenir pour nous deux, ce baiser lui montrait bien que je l'aimais réellement. Mon cœur s'emballa d'ailleurs quand ces bras s'enroulèrent autour de mon cou, quand son corps se lova contre le mien et diffusa une douce chaleur entre nous. Pourtant je dus la repousser, avec douceur, mais la repousser tout de même, je ne pouvais pas prendre le risque de la blessé et j'étais certain que je finirais par le faire, pas physiquement, mais moralement et je ne voulais pas. . Elle ne crus pas que je pouvais lui faire du mal, que j'étais devenu un monstre, je le vis tout de suite à son petit froncement de sourcil et à son regard, où alors était-ce du au faite qu'au lieu de réellement la repousser je la gardais près de moi. Je n'en savais rien. Ces mots résonnèrent douloureusement en moi, j'étais un gentil, j'étais une bonne personne. Oui avant son départ j'étais tout cela, mais aujourd'hui j'avais l'impression de m'être perdue en cours de route. J'eus un sourire triste, un sourire qui fit mal. Elle était toujours collée contre moi, je soupirais de nouveau incapable de l'éloigner alors que j'aurais du le faire, j'aurais du lui hurler dessus, la blesser définitivement alors peut être aurait-elle compris que ma tendresse actuelle n'était qu'une façade, qu'à un moment ou un autre, elle disparaitrait et alors oui je lui ferais du mal. Je ne suis plus l'homme que tu as connu Cam', je ... je ne saurais plus te faire sourire. Non définitivement, elle ne me croyait pas, son doigt se posa sur mon sourcils, j'inspirais alors profondément et frissonnais quand elle le fit glisser sur mon visage, mon cœur tambourinait de plus en plus fort dans mon torse et son doigt laissa un sillon brulant sur ma peau et les souvenirs de notre vie ensemble me revinrent subitement en pleine figure, ces sourires, ces rires, ces petits gestes et surtout l'amour inconditionnel pour elle.

Mes mains se perdirent soudain dans ces cheveux alors qu'elle rejetait la faute sur elle. J'étais paniqué à l'idée qu'elle cherche à s'éloigner au début, certes, je lui avait dit de partir, mais qu'elle prenne cette décision m'aurait sans doute tué. Pourtant ces mots me rendirent le sourire, non elle ne comptait pas fuir, elle voulait rester près de moi, elle voulait se faire pardonner, elle ne voulait plus fuir et rester près de moi. On verra combien de temps tu restera à rester près de moi avant que je te fasse fuir. Je ne voulais pas me battre, je la voulais avec moi, pour autant de temps qu'elle le souhaiterais ensuite quand elle déciderait que s'était trop pour elle, alors je n'aurais qu'à me laisser mourir, je ne voulais plus vivre sans elle. Nous ne pouvions pas non rester assis éternellement dans cette cuisine. Je t'ai déjà pardonné Cam', je ne comprend pas tes choix, mais je ne t'en veux pas. Je me redressais alors, me relevant en l'emmenant avec moi. Je mourais d'envie de l'embrasser, de la sentir contre moi, d'oublier l'année écoulée. L'idée était séduisante, je ne savais pas de quoi serait fait demain, mais j'avais besoin de normalité pour quelques heures et quoi de mieux que Camélia pour y arriver. Nous étions debout, je la serrait contre moi et je décidais de lancer mon idée, une petite bulle d'oxygène qui peut être nous aiderait à y voir plus clair. Cam' tu te souviens il y a deux ans, nous nous sommes disputés à cause de ma mère. Ma mère n'acceptait pas la présence de Cam' à mes côtés et faisait tout pour nous séparer. Je suis sur qu'elle se souvenait de comment après cette dispute, elle s'était enfermée dans notre salle de bain en larme et alors j'avais organisé un week-end rien que tout les deux, nous nous étions enfuis de Las Vegas et nous nous étions retrouvé dans un petit chalet, je lui avais donc dis que pendant 24h nous étions monsieur et madame tout le monde. J'aimerais qu'aujourd'hui et pendant quelques heures nous nous retrouvions de nouveau dans ce chalet, que nous puissions éloigner toutes nos peurs et tous nos problèmes. Je n'imaginais pas une relation charnelle ou romantique, mais juste pouvoir être près d'elle, discuter et rire comme avant.
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MessageSujet: Re: ZEPHYR + you were my new dream   ZEPHYR + you were my new dream EmptyLun 28 Déc - 23:38


Zéphyr & Camélia
    you were my new dream

Elle n'aimait pas du tout ce sourire triste qu'elle vit apparaître sur son visage. Du tout. Elle aimait le voir sourire pourtant, mais pas comme ça. Pas avec ce sourire qui voulait signifier qu'il aurait aimé qu'elle ait raison mais qu'elle se trompait lourdement. Mais qu'avait-il pu lui arriver durant cette année ? Finalement, elle avait peur de le savoir. Pas si cela avait transformer ce garçon si tendre et optimiste qu'elle aimait tant. Si lui devenait pessimiste, c'est que le monde était complètement fichu... « Je ne suis plus l'homme que tu as connu Cam', je ... je ne saurais plus te faire sourire. » Elle secoua la tête à la négative. Elle ne voulait pas le croire. D'autant plus que si lui n'arrivait plus à la faire sourire, alors plus personne ne le pourrait. Jamais. Il avait toujours été le seul à parvenir à lui arracher un sourire sincère, même quand elle pensait ne pas en être capable et qu'elle n'avait plus que celui de façade qu'elle offrait à ses clients. Cela la rassura un peu quand elle vit apparaître un vraie sourire cette fois-ci alors qu'elle lui disait qu'elle n'avait aucunement l'intention de s'enfuir. Surtout qu'encore une fois, ses mains semblaient dire qu'elles ne voulaient pas la voir partir alors qu'elles se retrouvaient au milieu de ses cheveux. Un geste qui la fit frissonner. C'était tout ça qui lui avait manqué, tout ses petits gestes tendres qui venaient naturellement, sans avoir à se prendre la tête. « On verra combien de temps tu restera à rester près de moi avant que je te fasse fuir. » Elle plissa les yeux, avant de lui faire une pichenette entre les yeux, juste parce qu'elle ne voulait plus entendre ce discours. « Jamais. » Promit-elle alors. Et elle était persuadée d'y arriver. « Je t'ai déjà pardonné Cam', je ne comprend pas tes choix, mais je ne t'en veux pas. » Elle ne pourrait même pas décrire le soulagement que cette simple déclaration eut sur elle. Certes, il ne la comprenait pas, mais le pardon était déjà beaucoup pour elle. Elle arriverait peut-être à lui faire comprendre petit à petit. Et juste pour ça, elle l'aurait bien embrassée là tout de suite, et ça n'aurait pas été un baiser timide. Mais bon, ce n'était peut-être pas encore le moment pour ça.

Il se releva alors, l’entraînant avec lui. Elle n'était pas mécontente de quitter le sol poussiéreux de cette cuisine. Surtout avec le zombie qui les fixait des yeux vides et inanimés. « Cam' tu te souviens il y a deux ans, nous nous sommes disputés à cause de ma mère. » Elle hocha la tête, pour montrer qu'elle s'en souvenait parfaitement. Comment oublié ? Ils en avaient eus peu de si grosse dispute. Elle avait tant pleuré ce jour là. Et aujourd'hui cela lui semblait si loin. Une autre vie. « J'aimerais qu'aujourd'hui et pendant quelques heures nous nous retrouvions de nouveau dans ce chalet, que nous puissions éloigner toutes nos peurs et tous nos problèmes. » Elle eut un sourire. Elle se retint d'ailleurs de lui signaler qu'il venait de la faire sourire. L'idée était très séduisante. Pas vraiment une solution à leurs problèmes, mais pour le moment, cela leur ferait sans doute du bien de se retrouver un peu. En toute simplicité, sans se mettre à réfléchir encore et encore. « J'adore ton idée. » Lui répondit-elle alors. Son regard tomba alors sur le cadavre qui trônait toujours au milieu de la cuisine. Elle fit une légère grimace en le désignant au sol. « Tu crois qu'on pourrait le mettre quelques part où on aurait pas à tomber sur lui ? Parce que bon, ça aurait été sympa qu'on mange quelque chose, mais c'est déjà compliqué de faire un vrai repas, alors avec lui au beau milieu, je suis pas sure de parvenir à quelque chose. » Et puis, s'ils avaient décidé de mettre de côté les problèmes pour le moment, autant rangé aussi les cadavres dans les placards. « Je sais pas ce qu'on peut trouver ici, mais si je me souviens bien, notre repas au chalet avait été très simple, mais il reste l'un des meilleurs de ma vie. » Bon, la nourriture n'avait pas grand chose à voir avec, c'était surtout la compagnie qui avait tout fait. « Si je nous cherchais de quoi manger pendant que toi tu te débarrasses de notre invité indésirable, ça te va ? » Elle n'avait qu'une hâte en réalité, pouvoir au plus vite retrouvé leur complicité, leur intimité. Et autant se débarrasser des corvées pour ça.
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MessageSujet: Re: ZEPHYR + you were my new dream   ZEPHYR + you were my new dream EmptyMar 29 Déc - 0:29



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Cam & Zéphyr
Sans nous en rendre compte, même si nous avions des difficultés à nous exprimés, nous avancions, naturellement, sans y réfléchir, nous nous disions les mots que nous avions envie et besoin d'entendre. Ce petit jamais dis avec une telle ferveur que je ne pus qu'y croire, non, elle ne fuirait plus, elle ne m'abandonnerais plus même si j'étais un monstre, je respirais alors un peu plus librement qu'avant, comme si un poids avait quitté ma poitrine et quelques minutes plus tard je fis de même en lui pardonnant, son visage se détendit et s'éclaira, elle était magnifique et je crois bien que je retombais amoureuse à cet instant. De son regard si intense, de ces lèvres si appétissante, de son visage si beau et de son corps... j'arrêtais le fil de mes pensées, non je ne pouvais pas pensées à son corps, je ne voulais pas me souvenir de ces courbes, car alors j'allais faire une connerie. J'avais envie d'elle, j'avais toujours envie de la serrer dans mes bras et de la sentir tremblante contre moi, mais là s'était plus que précipité, je respirais profondément avant de me relever, pourtant, même si ces idées me traversait l'esprit, je ne l'éloignait pas de moi, mieux même je lui rappelle un doux souvenir, celui de notre week end dans ce petit chalet qui n'avait absolument rien de luxueux, nous avions passé tout notre temps dans notre chambre, juste tout les deux et quand nous étions revenu nous étions encore plus soudé que jamais. Elle se souvenait évidemment, comment oublié ce moment qui avait solidifié notre couple, qui m'avait donné la force d'envoyer ma mère sur les roses et d'ailleurs c'est peu de temps après cela que je lui avait fait ma demande. Tant de souvenirs remontaient à la surface alors que pendant un an je m'étais acharné à les enfouir au plus profond de moi-même. Une nouvelle pierre disparus quand elle me dit aimé mon idée, son sourire était tellement beau, que je souris bêtement pour toute réponse. Ainsi pour la soirée, le reste de la nuit et tant que nous n'aurions pas quitté cette ferme, nous serions deux personnes heureuse de vivre ensemble, nous aimant sans aucun soucis. Pour un peu je l'aurais embrassé, après tout je l'avais déjà fait trois fois depuis nos retrouvailles à peine une heure plus tôt. Pourtant, soudain, je ne m'en sentait plus le droit, je toussais pour m'éclaircir la gorge et je mis les mains dans mes poches pour tenter de me donner une contenance.

Mon coup de colère, le cadavre presque à nos pieds, je les avait oublié, là tout de suite je me sentais comme avant, en quelques secondes, en quelques mots, j'avais réussis à faire disparaitre au fond de moi même la noirceur qui m'entourait. Je respirais librement et pour un temps j'allais de nouveau être le Zéphyr qu'elle avait connus. Pourtant le cadavre était là, cela gênait Cam' et je la comprenait, je l'avais salement amoché dans mon coup de colère et je n'avais finalement pas envie de manger avec ce souvenirs devant les yeux. Je soupirais en me grattant les cheveux, oui vraiment, il fallait se débarrasser du cadavre. J'étais en train de réfléchir où je pourrais le caser sans nous mettre en danger, qu'elle était en train d'organiser les choses, je retrouvais bien là ma fiancée, elle aimait prendre les choses en mains et elle le faisait bien. Je suis d'accord, je vais aller le mettre à la cave et ensuite je m'occupe de sécurisé la maison. Oui nous voulions tout oublié, mais nous ne pouvions quand même pas être inconscient, car si nous avions décidé de faire une pause, les infectés dehors n'allaient pas se tenir gentiment à l'écart que l'on ai terminé. Comme à chaque fois avant, j'allais déposé un baiser sur sa bouche, pourtant, là bien que j'en fis le geste, je m'arrêtais juste avant, lui fis un petit sourire avant de me tourner vers le cadavre, je lui attrapais les épaules et le trainais hors de la cuisine, avant de sortir de la pièce, je lui lançais un dernier regard, soudain la peur de ne pas la trouver là en revenant me fit hésiter une fraction de seconde puis j'allais me débarrasser du corps. Il ne me fallut que quelques minutes pour lui faire dévaler les escaliers menant au sous-sol, puis sans attendre, je fis le tour de toutes les fenêtres, de toute les portes et je pris soin de les vérifier et de les calfeutrer, pour cette nuit rien ne pourrait entrer dans cette maison. Il me fallut pas loin de vingt minutes pour tout finir, pour retourner vers la cuisine où je retrouvait Cam' en train de préparer le dîner, elle me tournait le dos, elle chantonnait et de nouveau je respirais profondément et librement, je m'approchais d'elle, passais mes bras autour de ces hanches et me collait à elle. Je déposais un baiser sur sa nuque, avant de glisser vers son oreille. Tu es tellement belle. Je respirais de nouveau son parfum, celui qui m'avait accompagner durant toute notre relation de couple, l'odeur de sa peau et je fermais les yeux pour savourer cet instant. Cam' ? Est ce que je peux t'embrasser ? La demande pouvait paraitre étrange puisque je l'avais déjà fait, mais je voulais qu'elle m'autorise à le faire réellement, je voulais savoir si elle en avait autant envie que moi.

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MessageSujet: Re: ZEPHYR + you were my new dream   ZEPHYR + you were my new dream EmptyMar 29 Déc - 11:34


Zéphyr & Camélia
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C'était peut-être utopique de penser qu'ils pourraient avoir une nuit normal, loin des problèmes et des souvenirs douloureux. Après tout, pouvaient-ils vraiment mettre de côté cette année ? Au moins, ils essaieraient. Et elle profiterait de chaque instant, peu importe ce que leur réservait l'avenir. Elle voulait tout simplement profiter de ce moment avec le seul homme qui n'avait jamais compté dans sa vie. D'ailleurs ses vieux réflexes reprirent vite le dessus, alors qu'elle se met à organiser, comme elle l'avait toujours fait avant. « Je suis d'accord, je vais aller le mettre à la cave et ensuite je m'occupe de sécurisé la maison. » Elle le vit alors s'approcher d'elle, et s'attendit à ce qu'il vienne l'embrasser, mais il se stoppa alors, à mi-chemin. Il lui fit tout de même un sourire avant d'aller se saisir du cadavre, mais elle gardait le goût amer de la frustration dans la bouche. Elle le regarda alors quitter la pièce, croisant une dernière fois son regard. Ce n'est qu'une fois qu'il fut sorti qu'elle parvint à se secouer, elle se dirigea alors vers les placards de la cuisine. Une fouille rapide lui permit de trouver quelques boites de conserves. Mais encore fallait-il espérer que la plaque n'était pas électrique. Elle eut un petit cri victorieux quand elle vit que c'était une vieille plaque au gaz. Elle se décida alors pour une boite de chili con carne. D'autant plus qu'elle avait trouvé un grand sac de riz poussiéreux. Ils avaient de la chance que cette maison n'ait jamais été touché. S'en état même étonnant. Mais peut-être que finalement, ils avaient droit à leur moment de chance, peut-être qu'ils avaient épuisés leur quotas de malchance pour le reste de leur vie. Enfin, c'était peut-être encore une idée trop utopique. Trop naïve. Enfin, autant se concentrer sur ses casseroles, qui étaient maintenant prête. Encore fallait-il qu'elle allume le feu. Elle ouvrit alors les tiroirs autour d'elle, à la recherche d'un briquet, d'allumettes, de n'importe quoi qui permettrait d'allumer tout ça. Elle eut finalement un sourire en tombant sur un tiroir plein de bougies et d'un allume-feu. Voilà qui était parfait, d'ailleurs les bougies tombaient bien aussi. Elle alluma deux feux pour faire chauffer ses casseroles et mit alors le couvert sur la table de la salle à manger, tout juste à côté. Une table qui eut droit à une multitudes de bougies, quand elle alluma, elle se sentit subitement plus légère, comme si la soirée commençait finalement pour de vraie. Quand elle retourna devant les casseroles, elle se surprit même à chantonner, comme elle aurait pu le faire l'année dernière, quand elle cuisinait en attendant Zéphyr. Elle eut d'ailleurs un sourire en entendant ses pas s'approcher d'elle. Comme s'ils étaient de retour à la maison. D'ailleurs, qu'il passe ses bras autour d'elle, renvoyait encore à des tas de souvenirs. Combien de dîner avait-elle failli faire brûler alors parce qu'il était venue comme ça en catimini ? Ou alors c'était surtout parce qu'elle ne voulait pas quitter ses bras. Comme là, elle ne met pas longtemps à s'appuyer contre son torse. Et le baiser qu'il déposa sur sa nuque la fit frissonner. « Tu es tellement belle. » Et avec ça, elle frissonna encore davantage. Bon sang, ce qu'il lui avait manqué. Encore plus qu'elle ne se l'était imaginé. Elle redécouvrait toute ses petites choses qui finalement avait fait leur couple. « Cam' ? Est ce que je peux t'embrasser ? » Voilà une question à laquelle elle ne s'était pas attendue. Elle se tourna vers lui, restant dans le cocon de ses bras, un sourire amusée sur les lèvres. Un sourire qui ne resta pas bien longtemps quand elle vit son regard sérieux. Autant lui montré que oui, il pouvait. Elle passa alors ses bras autour de son cou, avant d'aller chercher ses lèvres. Jusque là, c'était lui qui avait pris les devant pour l'embrasser. Peut-être qu'il avait besoin que ce soit elle qui prenne les devants. Qu'elle lui montre qu'elle voulait tout autant le retrouver que lui avait envie de la retrouver elle. Quand elle libéra ses lèvres, ce fut pour murmurer doucement. « Tu n'as pas besoin de demander la permission. » Elle allait d'ailleurs l'embrasser de nouveau quand la casserole de riz lui rappela qu'elle existait. Avec un petit cri, elle se tourna vers les casseroles. « Et voilà, encore une fois, tu viens me distraire et je manque de faire brûler notre repas. » Plaisanta-t-elle finalement. Elle se sentait si bien, entière et sereine. D'ailleurs un petit rire s'échappa de ses lèvres, elle lui donna une petite tape sur le bras. « Et si au lieu de traîner dans mes pattes, tu nous trouvais un truc à boire. Vu l'état de cette maison, il doit peut-être y avoir des trésors cachés quelques part. » Elle imaginait bien une petite bouteille de vin quelques part. Mais peut-être qu'elle se sentait si bien qu'elle commençait à trop espérer.
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MessageSujet: Re: ZEPHYR + you were my new dream   ZEPHYR + you were my new dream EmptyMar 29 Déc - 13:02



❝you were my new dream ❞
Cam & Zéphyr
La serrer ainsi dans mes bras était juste magique, je me sentais revivre, j'avais l'impression que je venais juste de me réveiller d'un cauchemars, s'était si bon, si vivifiant. Il n'avait pas fallut longtemps pour retrouver mes marques, je remarquais qu'il avait été facile de mettre ma douleur, mes vices et mes peurs de côté pour passer du temps comme avant. Peut être que tout n'était pas perdu pour moi, même si j'étais terrifier par le lendemain, par comment les choses allaient évoluer une fois que nous aurions quitté cette ferme. Je me demandais même si nous étions vraiment obligé de repartir le lendemain, peut être que nous pourrions rester ici, le temps de panser nos blessures, de régler nos problème. Malheureusement je savais que s'était impossible, nous devions aller à Crystal Bay, les autres allaient s'inquiéter de mon absence et ils risquaient de se mettre en danger pour retrouver ma trace. Je secouais vaguement la tête, non je n'allais pas penser à cela, je voulais juste profiter de nos quelques heures de bonheur. Elle sembla surprise que je demande la permission pour l'embrasser, il faut dire, je l'avais déjà fait de manière plus ou moins douce, mais, je n'avais jamais chercher à savoir si elle en avait encore envie. J'aurais pu me contenter de rester près d'elle, d'être juste son ami si s'était ce qu'elle voulait, mais je mourais d'envie de l'embrasser, d'être celui qui avait le droit de la toucher, de l'aimer, pour cela je voulais avoir son autorisation. Je lui avais poser la question au coin de l'oreille, elle se tourna vers moi et je la serrais encore plus étroitement contre moi. Elle ne répondit pas, elle me regarda un instant avant que ces lèvres ne trouvent les miennes. Ce baiser fut fantastique, ces lèvres douces bougeant sur les miennes finit de réveiller ce que j'avais pris grand soin de camoufler. Elle quitta mes lèvres, mais ne s'éloigna pas de moi, elle avait un sourire resplendissant et sa réponse me donna un sourire, sincère, heureux et naturel tout ce que je n'avais pas fait depuis des mois. Alors je risque de le faire très souvent. Elle allait m'embrasser de nouveau, mais le bruit d'eau derrière nous nous ramena à la réalité. J'éclatais de rire à ces souvenirs de plat bruler où nous avions du commander un repas dehors car je l'avais déconcentré. Elle s'était retourner vers les casseroles pourtant, j'étais incapable de la lâcher, mes mains posées sur son ventre restait très sage, mais je ne cessais d'embrasser son cou, son épaule, je respirais profondément l'odeur de sa peau. J'aurais pu resté très longtemps comme ça, mais elle avait une nouvelle mission, après une petite tape sur mon bras, elle me demanda d'aller voir si je trouvais une petite bouteille à boire. Très bien madame, je vais nous trouver ça. Avant de la quitter, je posais ma main sur sa joue et je l'embrassais du bout des lèvres avant de me diriger vers la réserve, vers là d'où était sortie le rôdeur tout à l'heure.

La réserve n'était pas aussi pleine que je l'avais pensé, pourtant, il y avait là de quoi survivre encore quelques jours sans s'inquiéter. C'est toujours avec un petit sourire que je regardais chaque étagère, c'est alors que mon regard tomba sur un paquet qui m'était familier, il y en avait toujours à profusion à la maison, s'était l'un des plaisir de la jeune femme et je trouvais cela génial d'en trouver ici, à cet instant, je voulus prendre ça pour un signe, tout dans cette maison était fait pour nous rappeler les bons moments que nous avions vécu ensemble. Je pris le paquet d'une main, j'allais lui offrir maintenant et je partis de nouveau à la recherche de ce qu'elle voulait, une bouteille de vin, je savais qu'elle aimait en boire un verre de temps en temps et cela faisait tellement longtemps que nous n'avions pas eut un peu de normalité, que cela me donnait vraiment envie de déguster un verre de vin en discutant avec la belle. Avant elle me racontait ces journées en compagnie des baleines, là, nous pourrions peut être parler de l'épidémie, de ce qui s'était passé pour nous, ou alors de tout autre chose en faite. C'est dans le fond de la réserve que je tombais sur leur bouteille d'alcool, je regardais alors ce qui restait et eut une grand sourire, car la personne qui vivait ici avant avait très bon gout en matière de vin. Je saisis alors deux bouteilles, deux grands crus que nous allions nous faire un plaisir de boire. Je retournais dans la cuisine où Cam' avait commencé à servir le repas qui était maintenant prêt. Ma puce, tu ne devineras pas ce que je viens de trouver pour toi. Ma puce, je l'appelais toujours comme ça et ce petit surnom plein d'amour et de tendresse m'était venu sans même y penser. Je posais les bouteilles sur la table puis m'approchais d'elle en cachant le sachet. Ma main se posa sur ces reins et je l'attirais à moi, l'odeur de la nourriture m'ouvrit l'appétit et j'avais hâte de pouvoir manger, mais avant je sortis la main qui était derrière mon dos et lui montrait ce que je tenais dans les mains. Surprise ! Je souris avant de l'embrasser du bout des lèvres.

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MessageSujet: Re: ZEPHYR + you were my new dream   ZEPHYR + you were my new dream EmptyMer 30 Déc - 12:03


Zéphyr & Camélia
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Cam était sur un petit nuage. Elle retrouvait tout simple la vie qui lui avait tant manqué. Mais elle évitait de penser à combien de temps cela allait durer. Après tout, son air grave de tout à l'heure continuait de la hanter. Mais c'était finalement facile de mettre de côté tout ça quand elle était dans ses bras et qu'il demandait à l'embrasser. « Alors je risque de le faire très souvent. » Comme si elle allait s'en plaindre. D'ailleurs, il suffisait de voir son sourire pour comprendre qu'elle ne demandait que ça en réalité. Enfin, elle avait tout de même ses casseroles à surveiller. Et ce n'était pas ses petits baisers qui allait l'aider à se concentrer sur son riz. Elle le sentait bien, il allait être tout collant. Enfin, tant pis pour lui, il l'aurait chercher. Elle fut bien obligé de lui trouver quelque chose à faire pour qu'elle parvienne à faire à repas à peu près correct. « Très bien madame, je vais nous trouver ça. » Il s’exécutait, mais pas sans l'embrasser une nouvelle fois. Ce qui arracha encore une fois un petit rire à la jeune femme. Elle le regarda prendre la direction de la réserve jusqu'à ce que l'eau de sa casserole se mette à déborder une nouvelle. Bon sang, elle n'allait jamais réussir à finir ce repas.

Quand Zéphyr revint, elle avait finalement sauvé le repas et était même en train de le servir. « Ma puce, tu ne devineras pas ce que je viens de trouver pour toi. » Le surnom la surpris. Mais une surprise qui lui faisait plus que plaisir. Encore une fois, un vieux réflexe reprenait le dessus. « Tu as une surprise pour moi ? » Demanda-t-elle avec un sourire. Elle pouvait voir qu'il leur avait au moins trouver du vin. Et pas n'importe quoi à en juger par l'étiquette. Mais bon, s'il avait une surprise, elle voulait savoir ce que c'était. Oui, elle était du genre patiente, mais pour certaine chose, elle ne l'était pas du tout. Du coup, elle tentant de refréner son envie de savoir alors qu'il l'attirait contre lui. Puis, il tira un paquet de son dos. « Surprise ! » Sa bouche s'arrondit en voyant ce qu'il tenait en main. Quand elle s'en saisit, ce fut à deux mains, avec le sourire d'un enfant le matin de noël. Après tout, depuis le début de l'épidémie, elle n'avait pu en manger, faut dire qu'on en trouvait partout de la mangue séchée. Pourtant ça se conservait bien. Elle n'était pas le genre de femme qui devenait folle en voyant une boite de chocolat. Non, elle c'était ça son truc. Et puis, ça aidait à moins grossir. « Mais j'y crois pas ! J'avais déjà du mal à en acheter avant. » En fait, elle allait toujours vers le quartier asiatique pour en trouver. Dans les supermarchés, elle n'en trouvait qu'à l'approche des fêtes de fins d'années. Elle en était tellement contente, qu'elle ne put se retenir davantage, elle se jeta au cou de Zéphyr pour l'embrasser. Il ne suffisait pas de grand chose pour rendre une fille heureuse. Elle se détacha néanmoins de lui. Du moins, elle détacha ses lèvres, juste assez pour parler. « On ferait sans doute mieux de passer à table avant que ce soit froid. Ce serait criminel de gâcher tout ça. » Elle montra son paquet avec un petit sourire espiègle. « Et puis, grâce à toi on a du dessert. Enfin, j'ai du dessert. Je sais toujours pas si je vais partager. » C'était si bon de passer du temps avec lui ainsi. A croire qu'ils avaient finalement trouver leur petite bulle d'intimité. Une bulle hors du temps et de l'espace. Comme si ils vivaient quelque chose de mystique.
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